Jours 125 au 129
Ainsi s'achève notre périple. Simon et moi allons rentrer en cette bonne vieille France dimanche matin. Aussi, demain étant dédié à la "journée valises", j'écris ce dernier post. Tristesse vous direz-vous ? Un peu. Mais grande joie de rentrer chez moi !
Cette semaine a été la semaine des "derniers". Oui vous savez, le dernier asado, le dernier azabache, le dernier petit déjeuner bizcochos au Radisson, la dernière soirée et petit à petit les derniers au revoir. Nous avons aimé l'Uruguay mais nous l'avons aussi parfois détesté.
On like entre autre: les parillas, les soirées à l'azabache, les alfarors, Jimena, les supers trop cool amis qu'on s'est fait, les pesos uruguayens, le living, le franc soleil d'Uruguay, les clopes pas chères, la bourse explorasup', le dulce de leche, les ramblas, l'esprit foot, la salsa, Michèle, la côte est, le changement d'heure, l'accent uruguayen, les mulitas, Iguazu, la playstation 2, Mujica et sa simplicité de vie, les concerts de la fondation, la casamarilla, les vacances de Simon, Carlos Paz Vilaro et Casapueblo, les maillots de bain string, le non port de la ceinture de sécurité, les palmiers...
On like pas : les taxis qui essaient de t'avoir, les gens bizarres, les boutiques qui on jamais de monnaie sur 30€, la serveuse du living, le trou dans la couche d'ozone au dessus de l'Uruguay, le maté, le "ta", le froid et les tempêtes, les maisons où on peut pas sortir sans les clés, les bus, les conducteurs fous furieux, les week-ends déserts à Montevideo, le timing des soirées, le Paraguay, les iphones à 1000$, l'inflation, l'insécurité, le pain et les couverts non inclus dans l'addition, les gros lourds de dragueurs uruguayens...
Je dis également adieu à ce blog et espère vous retrouver pour de nouvelles aventures !
vendredi 1 novembre 2013
dimanche 27 octobre 2013
Préparatifs au départ
Jours 119 au 124
Désolée pour ce retard malencontreux mais notre périple touche à sa fin alors forcément ce blog aussi. En effet nous sommes maintenant à J-7 de notre retour en France et on a... hâte !
Au programme de la semaine dernière: bouclage des différents travaux entamés depuis le début de mon stage et collecte de souvenirs.
De féria en féria, d'appartement d'amis en appartement d'inconnus, nous profitons de nos derniers instants en Amérique du Sud avant de nous envoler Dimanche prochain pour Paris puis Nantes voir nos familles et nos potes !
Nous avons très hâte de tous vous revoir !
Désolée pour ce retard malencontreux mais notre périple touche à sa fin alors forcément ce blog aussi. En effet nous sommes maintenant à J-7 de notre retour en France et on a... hâte !
Au programme de la semaine dernière: bouclage des différents travaux entamés depuis le début de mon stage et collecte de souvenirs.
De féria en féria, d'appartement d'amis en appartement d'inconnus, nous profitons de nos derniers instants en Amérique du Sud avant de nous envoler Dimanche prochain pour Paris puis Nantes voir nos familles et nos potes !
Nous avons très hâte de tous vous revoir !
mercredi 23 octobre 2013
Cataratas de Iguazu
Du jour 113 au 118
Quel périple. Je ne sais pas par où commencer. Ah si, par le bus. Sachez que pour aller aux chutes d'Iguazu depuis Montevideo c'est un parcours du combattant : un premier bus de 7h pour faire Montevideo-Salto, un autre bus d'1h30 pour traverser la frontière entre Uruguay et Argentine (Salto-Concordia), 6h d'attente à Concordia et enfin le bouquet final avec le bus de 14h de Concordia à Puerto Iguazu. Ouf. Après ces charmantes 24h et des bananes de voyage nous posons le pied sur la terre de Puerto Iguazu. Terre qui n'est pas banale il faut le souligner puisqu'elle est de couleur rouge et vole de partout. Nous sommes donc déjà vendredi et nous prenons nos quartiers dans Marcopolo hostel, une auberge vraiment bien placée avec piscine et tout ça pour 10€ la nuit. RPPP. On se retrouve avec Laurent et Peter aux alentours de midi, piscine, dej et on part marcher jusqu'au Hito de las tres fronteras. La chaleur est pesante et on frole l'insolation. Crême solaire obligatoire nous suons de tout nos corps jusqu'à ce fameux mirador d'où on peut voir les trois frontières qui séparent l'Argentine, le Brésil et la Paraguay. Deux rivières séparent les trois pays : le rio Parana qui sépare le Brésil et le Paraguay et le rio Iguazu qui se trouve entre l'Argentine et le Brésil. Nous profitons des tarifs argentins pour manger et sortir le soir et filons au lit pour être en forme le samedi.
Premier jour aux cataratas de Iguazu côté argentin. Menés en taxi jusqu'à l'entrée du parc, nous avons pris le parcours gran aventura. Après 30min de Jeep dans la forêt tropicale nous prenons un bateau à moteur et partons sur le rio iguazu au plus près des chutes. Le jeu en vaut la chandelle, le bateau nous emmène pratiquement sous les chutes et prend les rapides qui mènent jusqu'aux cascades les plus impressionnantes : celle de la Garganta del Diablo. Bien évidemment nous sommes trempés jusqu'aux os mais les 35 à 40° nous ferons sécher rapidement. Dans la journée ce sont trois parcours qui nous attendent : le bleu qui est plutôt en bas des chutes, le rouge qui se trouve tout en haut des cascades et le dernier qui mène à la Garganta del diablo. Le temps était magnifique, a nature incroyable, des papillons multicolores qui se posent sur toi, des cuatis et des singes qui viennent te piquer ton déjeuner, des varans/gros lézards qui se baladent tranquilles à tes côtés, des tarentules et des serpents qui se cachent dans les bois... Les chutes sont merveilleuses (et rafraîchissantes) il n'y a rien d'autre à dire. On aura quand même acheté pour 20€ de bouteilles d'eau dans la journée. Dans la journée nous avons retrouvé Maeva, Lucie et Charline des amies françaises qui nous accompagnaient pour ce voyage. Le soir certains on tenté la boîte de nuit Cuba Libre de Puerto Iguazu tandis que d'autres, plus sages, sont rentrés se reposer.
Dimanche-Domingo. Excursion du côté brésilien cette fois. Laurent et Peter, un de nos amis américain n'ont pas pu nous accompagner au Brésil car il faut un visa pour les américains pour aller au Brésil. Le côté brésilien est différent du côté argentin: on a une vue d'ensemble incroyable et plus de recul sur les chutes. Avec le mélange eau/soleil ce sont de multiples arcs en ciel perpétuels qui apparaissent au milieu des chutes.
Le soir, les filles sont reparties sur Montevideo pendant que nous nous occupions de dormir, lessivé de ces deux jours.
Lundi-Lunes. Le Paraguay nous attendait. Avec Yoann et Simon nous sommes partis pour Ciudad del Este au Paraguay une ville ou plutôt un énorme souk. Des marchés en folie, du monde partout, tout le monde viens à Ciudad del Este pour acheter de l'électronique pas cher, des contrefaçons etc. Le paysage n'est pas vraiment joli mais c'est pas pour ça que les gens viennent visiter Ciudad del Este. Nous sommes ensuite allés au barrage Itaipu construit par le Brésil et la Paraguay qui travaillent ensemble pour cet énorme complexe. C'est quasiment une ville qui agit pour l'environnement et pour fournir de l'électricité aux deux pays. Ce barrage fournit 75% de l'électricité du Paraguay et 15% du Brésil. Nous avons eu la chance d'avoir nos petits casques de chantier. Et à 17h45 nous sommes repartis pour plus de 24h de voyage jusqu'à Montevideo.
Ce week-end aura été bien chargé et surtout inoubliable. Un super souvenir avant de rentrer en France.
Quel périple. Je ne sais pas par où commencer. Ah si, par le bus. Sachez que pour aller aux chutes d'Iguazu depuis Montevideo c'est un parcours du combattant : un premier bus de 7h pour faire Montevideo-Salto, un autre bus d'1h30 pour traverser la frontière entre Uruguay et Argentine (Salto-Concordia), 6h d'attente à Concordia et enfin le bouquet final avec le bus de 14h de Concordia à Puerto Iguazu. Ouf. Après ces charmantes 24h et des bananes de voyage nous posons le pied sur la terre de Puerto Iguazu. Terre qui n'est pas banale il faut le souligner puisqu'elle est de couleur rouge et vole de partout. Nous sommes donc déjà vendredi et nous prenons nos quartiers dans Marcopolo hostel, une auberge vraiment bien placée avec piscine et tout ça pour 10€ la nuit. RPPP. On se retrouve avec Laurent et Peter aux alentours de midi, piscine, dej et on part marcher jusqu'au Hito de las tres fronteras. La chaleur est pesante et on frole l'insolation. Crême solaire obligatoire nous suons de tout nos corps jusqu'à ce fameux mirador d'où on peut voir les trois frontières qui séparent l'Argentine, le Brésil et la Paraguay. Deux rivières séparent les trois pays : le rio Parana qui sépare le Brésil et le Paraguay et le rio Iguazu qui se trouve entre l'Argentine et le Brésil. Nous profitons des tarifs argentins pour manger et sortir le soir et filons au lit pour être en forme le samedi.
Hito de las tres fronteras |
Hito de las tres fronteras |
Une nina argentina |
Premier jour aux cataratas de Iguazu côté argentin. Menés en taxi jusqu'à l'entrée du parc, nous avons pris le parcours gran aventura. Après 30min de Jeep dans la forêt tropicale nous prenons un bateau à moteur et partons sur le rio iguazu au plus près des chutes. Le jeu en vaut la chandelle, le bateau nous emmène pratiquement sous les chutes et prend les rapides qui mènent jusqu'aux cascades les plus impressionnantes : celle de la Garganta del Diablo. Bien évidemment nous sommes trempés jusqu'aux os mais les 35 à 40° nous ferons sécher rapidement. Dans la journée ce sont trois parcours qui nous attendent : le bleu qui est plutôt en bas des chutes, le rouge qui se trouve tout en haut des cascades et le dernier qui mène à la Garganta del diablo. Le temps était magnifique, a nature incroyable, des papillons multicolores qui se posent sur toi, des cuatis et des singes qui viennent te piquer ton déjeuner, des varans/gros lézards qui se baladent tranquilles à tes côtés, des tarentules et des serpents qui se cachent dans les bois... Les chutes sont merveilleuses (et rafraîchissantes) il n'y a rien d'autre à dire. On aura quand même acheté pour 20€ de bouteilles d'eau dans la journée. Dans la journée nous avons retrouvé Maeva, Lucie et Charline des amies françaises qui nous accompagnaient pour ce voyage. Le soir certains on tenté la boîte de nuit Cuba Libre de Puerto Iguazu tandis que d'autres, plus sages, sont rentrés se reposer.
La selva tropical |
Cataratas de Iguazu Argentina |
Un cuati |
Dimanche-Domingo. Excursion du côté brésilien cette fois. Laurent et Peter, un de nos amis américain n'ont pas pu nous accompagner au Brésil car il faut un visa pour les américains pour aller au Brésil. Le côté brésilien est différent du côté argentin: on a une vue d'ensemble incroyable et plus de recul sur les chutes. Avec le mélange eau/soleil ce sont de multiples arcs en ciel perpétuels qui apparaissent au milieu des chutes.
Le soir, les filles sont reparties sur Montevideo pendant que nous nous occupions de dormir, lessivé de ces deux jours.
Lundi-Lunes. Le Paraguay nous attendait. Avec Yoann et Simon nous sommes partis pour Ciudad del Este au Paraguay une ville ou plutôt un énorme souk. Des marchés en folie, du monde partout, tout le monde viens à Ciudad del Este pour acheter de l'électronique pas cher, des contrefaçons etc. Le paysage n'est pas vraiment joli mais c'est pas pour ça que les gens viennent visiter Ciudad del Este. Nous sommes ensuite allés au barrage Itaipu construit par le Brésil et la Paraguay qui travaillent ensemble pour cet énorme complexe. C'est quasiment une ville qui agit pour l'environnement et pour fournir de l'électricité aux deux pays. Ce barrage fournit 75% de l'électricité du Paraguay et 15% du Brésil. Nous avons eu la chance d'avoir nos petits casques de chantier. Et à 17h45 nous sommes repartis pour plus de 24h de voyage jusqu'à Montevideo.
Ce week-end aura été bien chargé et surtout inoubliable. Un super souvenir avant de rentrer en France.
mercredi 16 octobre 2013
Celeste
Jours 111 et 112
Notre ami Laurent est venu nous rendre visite à Montevideo depuis Buenos Aires. Forcément on lui a fait faire le tour de la ville et découvrir nos endroits fétiches. Après un bon lundi de marche et de retrouvailles mardi était jour de match.
Et quel match ! Uruguay Argentine pour la qualification de l'Uruguay à la Coupe du monde de football Brésil 2014. Autant vous dire que le stade centenario était blindé et que tous les supporters étaient chauds chauds chauds. Obligés d'arriver 2h30 avant le match pour avoir de bonnes places, nous avons pu profité de ce beau 3-2 pour l'Uruguay. En effet, ici on achète les places mais pas de place attitrée. Les places de match s'achètent dans des Abitab, sorte de billetterie de concerts qui vendent plus de place qu'il n'y a de sièges dans le stade. Dans ce concert d'insultes uruguayennes, à base de "concha de tu madre", "matalo", "hijo de p***" nous avons profité de l'ambiance qui est bien différente des stades français. Les femmes sont aussi nombreuses que les hommes et crient même plus fort qu'eux. Il y a énormément d'enfants, en clair c'est très familial bien que chaud bouillant. C'est donc sans voix que nous avons quitté le stade ce mardi soir.
Et bien sur aujourd'hui mercredi, nous sommes au travail à la sede, effectuant nos dernières heures de la semaine. Demain c'est Iguazu. Enfin non demain c'est les 24h de bus qui nous attendent, les chutes ça sera pour vendredi. Nous avons tous tellement hâte de faire ce fabuleux voyage (en plus avec 7 copains c'est trop chouette). Au programme les cataratas côté argentin puis côté brésilien, du bateau pour s'approcher des chutes, des parcs naturels avec la faune et la flore locale. Nous ne serons de retour que mardi prochain !
NB: à nous les mulitas !!!!!!
Notre ami Laurent est venu nous rendre visite à Montevideo depuis Buenos Aires. Forcément on lui a fait faire le tour de la ville et découvrir nos endroits fétiches. Après un bon lundi de marche et de retrouvailles mardi était jour de match.
Et quel match ! Uruguay Argentine pour la qualification de l'Uruguay à la Coupe du monde de football Brésil 2014. Autant vous dire que le stade centenario était blindé et que tous les supporters étaient chauds chauds chauds. Obligés d'arriver 2h30 avant le match pour avoir de bonnes places, nous avons pu profité de ce beau 3-2 pour l'Uruguay. En effet, ici on achète les places mais pas de place attitrée. Les places de match s'achètent dans des Abitab, sorte de billetterie de concerts qui vendent plus de place qu'il n'y a de sièges dans le stade. Dans ce concert d'insultes uruguayennes, à base de "concha de tu madre", "matalo", "hijo de p***" nous avons profité de l'ambiance qui est bien différente des stades français. Les femmes sont aussi nombreuses que les hommes et crient même plus fort qu'eux. Il y a énormément d'enfants, en clair c'est très familial bien que chaud bouillant. C'est donc sans voix que nous avons quitté le stade ce mardi soir.
Photo de Lucie |
Photo de Lucie |
Et bien sur aujourd'hui mercredi, nous sommes au travail à la sede, effectuant nos dernières heures de la semaine. Demain c'est Iguazu. Enfin non demain c'est les 24h de bus qui nous attendent, les chutes ça sera pour vendredi. Nous avons tous tellement hâte de faire ce fabuleux voyage (en plus avec 7 copains c'est trop chouette). Au programme les cataratas côté argentin puis côté brésilien, du bateau pour s'approcher des chutes, des parcs naturels avec la faune et la flore locale. Nous ne serons de retour que mardi prochain !
NB: à nous les mulitas !!!!!!
lundi 14 octobre 2013
Flamber à Punta del Este
Jours 108, 109 et 110
Evidemment, nous sommes retournés à Punta ce week end. On voulait le coucher de soleil, de la plage et de la farniente. Que nenni. On a eu du crachin, de la marche et la folie des grandeurs. Parce qu'il faut le dire la tradition à Punta del Este c'est regarder le coucher du soleil assis sur la plage avec sa bouteille et champ' et applaudir une fois le soleil couché. Bon on voulait faire ça avec de la bière certes mais on a même pas pu.
Nous nous sommes donc rabattus sur les fruits de mer, les crustacés, l'inspection des bateaux du port et le spectacle des loups de mer.
Les loups de mer ont pour résidence principale le port où ils guettent la levée des filets de pêcheurs. On a pu encore une fois les approcher de très près. On en a également profité pour goûter les mariscos locaux, entre camarones (crevettes) et mejillones (moules) jusqu'à la brotola, poisson le plus pêché sur la côte est.
Après un samedi soir bien arrosé, Yoann est rentré sur Montevideo et Simon et moi en avons profité pour y rester jusqu'au lundi. Avec une petite promo on a pu en profiter et prendre un hotel plutôt sympa qui changent des éternels lits de dortoir des hostels locaux (auberges de jeunesse).
Je mets les photos demain. Si vous êtes sages. Kiss love
Evidemment, nous sommes retournés à Punta ce week end. On voulait le coucher de soleil, de la plage et de la farniente. Que nenni. On a eu du crachin, de la marche et la folie des grandeurs. Parce qu'il faut le dire la tradition à Punta del Este c'est regarder le coucher du soleil assis sur la plage avec sa bouteille et champ' et applaudir une fois le soleil couché. Bon on voulait faire ça avec de la bière certes mais on a même pas pu.
Nous nous sommes donc rabattus sur les fruits de mer, les crustacés, l'inspection des bateaux du port et le spectacle des loups de mer.
Les loups de mer ont pour résidence principale le port où ils guettent la levée des filets de pêcheurs. On a pu encore une fois les approcher de très près. On en a également profité pour goûter les mariscos locaux, entre camarones (crevettes) et mejillones (moules) jusqu'à la brotola, poisson le plus pêché sur la côte est.
Après un samedi soir bien arrosé, Yoann est rentré sur Montevideo et Simon et moi en avons profité pour y rester jusqu'au lundi. Avec une petite promo on a pu en profiter et prendre un hotel plutôt sympa qui changent des éternels lits de dortoir des hostels locaux (auberges de jeunesse).
Je mets les photos demain. Si vous êtes sages. Kiss love
vendredi 11 octobre 2013
Buena onda
Jours 103, 104, 105, 106 et 107
Je sais j'ai du retard. Pardon pardon pardon. Quoi de neuf cette semaine ? Notre enquête de sociologie avance bien nous avons été dans plusieurs nucleos (centres de formation) pour distribuer les questionnaires et poursuivre nos recherches.
Mercredi soir nous avons renoué le contact avec l'Azabache, boite de salsa préférée puisque gratuite.
Jeudi soir nous avons eu la chance d'être invités chez Jimena notre maître de stage. Nous avons donc participé a la cena traditionnelle d'une famille uruguayenne et c'était fort sympa. Un agréable moment en famille on va dire.
Vendredi, nous sommes partis Yoann et moi dans le nucleo de Minas, a 2h en bus de Montevideo toujours pour administrer les questionnaires et nous avons été très bien accueillis par les élèves sur place.
Cet article est un peu court car écrit sur le vif, il est minuit et nous partons demain pour Punta del Este avec Simon Yoann et d'autres amis français. Les photos de cet article sont bien évidemment à venir !
Muchos besos
Je sais j'ai du retard. Pardon pardon pardon. Quoi de neuf cette semaine ? Notre enquête de sociologie avance bien nous avons été dans plusieurs nucleos (centres de formation) pour distribuer les questionnaires et poursuivre nos recherches.
Mercredi soir nous avons renoué le contact avec l'Azabache, boite de salsa préférée puisque gratuite.
Jeudi soir nous avons eu la chance d'être invités chez Jimena notre maître de stage. Nous avons donc participé a la cena traditionnelle d'une famille uruguayenne et c'était fort sympa. Un agréable moment en famille on va dire.
Vendredi, nous sommes partis Yoann et moi dans le nucleo de Minas, a 2h en bus de Montevideo toujours pour administrer les questionnaires et nous avons été très bien accueillis par les élèves sur place.
Nucleo de Minas |
Cet article est un peu court car écrit sur le vif, il est minuit et nous partons demain pour Punta del Este avec Simon Yoann et d'autres amis français. Les photos de cet article sont bien évidemment à venir !
Muchos besos
lundi 7 octobre 2013
Costa Este
Week end du 101 et 102
Émerveillement et enchantement. Nous partons samedi matin en voiture pour faire le tour de la cote est, petite merveille dont tous les uruguayens se vantent. Et ils ont raison. Nous qui sommes de la cote et qui venons d'une station balnéaire nous avons retrouvé nos marques le long de ces infinies plages de sable et de ces petits villages qui vivent au rythme des saisons. Entre villas de rêve et spots de surf, on se serait presque cru chez nous.
Nous avons commencé notre périple par l'Alguila, petite maison face à la mer en forme d'aigle où le constructeur se retirait lors de week-end prolongés.
Nous avons ensuite continué en roulant vers Piriapolis. Cette ville, situé à environ 45min de voiture de Montevideo a été imaginée par la main et le cerveau d'un seul homme: Piria. Vue d'une colline, la ville a été pensée en forme d'arbre de la vie. Piriapolis est connue pour son petit télésiège qui emmène en haut de la colline voisine et permet d'admirer le paysage aux couleurs incroyables.
Despues de Piriapolis où nous avons déjeuner, nous avons mis le cap sur Punta Ballena où se trouve l'incontournable maison du peintre Carlos Paez Vilaro: Casapueblo. Il l'a créée de ses propres mains en laisant libre court à son imagination. Nous avons eu la chance de le croiser puisqu'il sortait de chez lui et de discuter un peu avec cet artiste fabuleux. En effet Casapueblo est à la fois sa maison, un musée pour ses oeuvres et un hotel de luxe. J'ai craqué sur sa nouvelle collection de statuettes colorées qui font honneur à ses 90 ans mais bon le prix était un peu trop élevé pour moi (à partir de 1500 dollars US). Nous avons pu assister un peu plus tard au coucher de soleil à Casapueblo.
Nous voilà repartis bras dessus bras dessous Michèle, Simon et moi pour aller à Las cumbres de la ballena, un hotel 5 étoiles construit sur un site naturel incroyable. Nous avons eu la chance de pouvoir visiter les cuisines du grand restaurant qui s'y trouve (quand on dit qu'il y a un chef français parmi nous, toutes les portes s'ouvrent) et de prendre un café sur la terrasse.
La journée était déjà bien remplie mais pas question de s'arrêter là. Nous avons continué la route jusqu'à la fameuse et immanquable Punta del Este. Punta del Este est LA ville touristique d'Uruguay, LE Saint trop du pays. Elle accueille en été (de décembre à mars) tous les brésiliens, argentins et uruguayens fortunés. On y retrouve les grandes marques comme Louis Vuitton, Fendi etc et les prix grimpent très vite. Heureusement nous sommes encore au printemps, tout était plus accessible. Nous sommes directement allés chez Suzy, une amie de Michèle qui nous a offert le diner et un toit pour la soirée. On avait trouvé notre super maman uruguayenne avec Michèle, nous avons maintenant trouvé notre super grand mère avec Suzy. Pleine de pep's pour ses 76 ans complètement bilingue, elle a voyagé et a tout vu, de la guerre mondiale au luxe ultime et quand on la voit on se dit "putain j'aimerais bien être comme ça moi aussi". Après diner Simon et moi sommes allés prendre un verre dans un des bars réputés de Punta puisque la ville est très connue pour ça: les bars, les boîtes et les casinos. Le lendemain matin, à peine levés nous allons aux fameux dedos avec Simon prendre les incontournables photos souvenir de Punta.
Après un copieux petit dej, encore une fois offert par Suzy, nous partons faire le tour de Punta avec Michèle. Sur le port les marins pêcheurs lèvent les filets de leur pêche du jour et les mouettes leur font de l'oeil en espérant récupérer les restes. Nous avons la chance de voir les loups de mer du port, peu sauvages qui se laissent approcher et prendre en photo sans problèmes.
Nous repartons de Punta pour le périple de la journée. Nous continuons à longer la côte en remontant vers le nord. Nous nous arrêtons à La Bara puis à José Ignacio, nouveau repère de la bourgeoisie locale. Nous déjeunons à La Huella, restaurant connu dans l'Uruguay et très prisé : sur la plage, la vue est merveilleuse, la décoration très sympa et les serveurs tous en polo Lacoste. Les Ray-Ban sont de sortie pour tout le monde et la jet set se la pète.
Plus loin dans notre périple, nous attaquons une remontée vers la barca: pour traverser pas de pont, seulement une barque qui peut mener 3 ou 4 voitures de l'autre côté de la rive. Un vieux bateau à moteur tire cette énorme barque, c'est assez impressionnant. De là, nous roulons sur une vieille piste en terre qui nous mène jusqu'au repère du sculpteur Pablo Atchugarry. Sur plus de 1000 m² s'étend un parc vert avec lac et sculptures diverses. Un endroit magique, pour un artiste hors pair.
Nous terminons ce week-end sur un "high tea" qui fait office de dîner dans un autre appartement de Suzy, rempli de vieux livres et oeuvres d'art de tous genres. Le week-end à été chargé, nous avons bien mérité notre nuit de repos.
N.B : ça nous a tellement plu que je pense que notre prochain week-end sera sur Punta.
N.B.2 : Il y a eu le changement d'heure nous n'avons plus que 4h de décalage avec la France !
Émerveillement et enchantement. Nous partons samedi matin en voiture pour faire le tour de la cote est, petite merveille dont tous les uruguayens se vantent. Et ils ont raison. Nous qui sommes de la cote et qui venons d'une station balnéaire nous avons retrouvé nos marques le long de ces infinies plages de sable et de ces petits villages qui vivent au rythme des saisons. Entre villas de rêve et spots de surf, on se serait presque cru chez nous.
Nous avons commencé notre périple par l'Alguila, petite maison face à la mer en forme d'aigle où le constructeur se retirait lors de week-end prolongés.
El Alguila |
Nous avons ensuite continué en roulant vers Piriapolis. Cette ville, situé à environ 45min de voiture de Montevideo a été imaginée par la main et le cerveau d'un seul homme: Piria. Vue d'une colline, la ville a été pensée en forme d'arbre de la vie. Piriapolis est connue pour son petit télésiège qui emmène en haut de la colline voisine et permet d'admirer le paysage aux couleurs incroyables.
Piriapolis |
Le télésiège avec Michèle |
La vue du haut de la colline |
Despues de Piriapolis où nous avons déjeuner, nous avons mis le cap sur Punta Ballena où se trouve l'incontournable maison du peintre Carlos Paez Vilaro: Casapueblo. Il l'a créée de ses propres mains en laisant libre court à son imagination. Nous avons eu la chance de le croiser puisqu'il sortait de chez lui et de discuter un peu avec cet artiste fabuleux. En effet Casapueblo est à la fois sa maison, un musée pour ses oeuvres et un hotel de luxe. J'ai craqué sur sa nouvelle collection de statuettes colorées qui font honneur à ses 90 ans mais bon le prix était un peu trop élevé pour moi (à partir de 1500 dollars US). Nous avons pu assister un peu plus tard au coucher de soleil à Casapueblo.
Casapueblo |
Carlos Paez Vilaro y nosotros |
Michèle devant Casapueblo |
La nouvelle collection de statuettes |
Casapueblo |
Nous voilà repartis bras dessus bras dessous Michèle, Simon et moi pour aller à Las cumbres de la ballena, un hotel 5 étoiles construit sur un site naturel incroyable. Nous avons eu la chance de pouvoir visiter les cuisines du grand restaurant qui s'y trouve (quand on dit qu'il y a un chef français parmi nous, toutes les portes s'ouvrent) et de prendre un café sur la terrasse.
Tranquilos en las Cumbres |
Las cumbres |
La journée était déjà bien remplie mais pas question de s'arrêter là. Nous avons continué la route jusqu'à la fameuse et immanquable Punta del Este. Punta del Este est LA ville touristique d'Uruguay, LE Saint trop du pays. Elle accueille en été (de décembre à mars) tous les brésiliens, argentins et uruguayens fortunés. On y retrouve les grandes marques comme Louis Vuitton, Fendi etc et les prix grimpent très vite. Heureusement nous sommes encore au printemps, tout était plus accessible. Nous sommes directement allés chez Suzy, une amie de Michèle qui nous a offert le diner et un toit pour la soirée. On avait trouvé notre super maman uruguayenne avec Michèle, nous avons maintenant trouvé notre super grand mère avec Suzy. Pleine de pep's pour ses 76 ans complètement bilingue, elle a voyagé et a tout vu, de la guerre mondiale au luxe ultime et quand on la voit on se dit "putain j'aimerais bien être comme ça moi aussi". Après diner Simon et moi sommes allés prendre un verre dans un des bars réputés de Punta puisque la ville est très connue pour ça: les bars, les boîtes et les casinos. Le lendemain matin, à peine levés nous allons aux fameux dedos avec Simon prendre les incontournables photos souvenir de Punta.
Los dedos |
Après un copieux petit dej, encore une fois offert par Suzy, nous partons faire le tour de Punta avec Michèle. Sur le port les marins pêcheurs lèvent les filets de leur pêche du jour et les mouettes leur font de l'oeil en espérant récupérer les restes. Nous avons la chance de voir les loups de mer du port, peu sauvages qui se laissent approcher et prendre en photo sans problèmes.
Un lobo en el puerto |
El puerto de Punta del Este |
Iglesia de Punta del Este |
Nous repartons de Punta pour le périple de la journée. Nous continuons à longer la côte en remontant vers le nord. Nous nous arrêtons à La Bara puis à José Ignacio, nouveau repère de la bourgeoisie locale. Nous déjeunons à La Huella, restaurant connu dans l'Uruguay et très prisé : sur la plage, la vue est merveilleuse, la décoration très sympa et les serveurs tous en polo Lacoste. Les Ray-Ban sont de sortie pour tout le monde et la jet set se la pète.
La bara |
La bara |
Une villa de la bara |
José Ignacio |
La huella en José Ignacio |
Plus loin dans notre périple, nous attaquons une remontée vers la barca: pour traverser pas de pont, seulement une barque qui peut mener 3 ou 4 voitures de l'autre côté de la rive. Un vieux bateau à moteur tire cette énorme barque, c'est assez impressionnant. De là, nous roulons sur une vieille piste en terre qui nous mène jusqu'au repère du sculpteur Pablo Atchugarry. Sur plus de 1000 m² s'étend un parc vert avec lac et sculptures diverses. Un endroit magique, pour un artiste hors pair.
El "museo" de Pablo Atchugarry |
La barca |
Nous terminons ce week-end sur un "high tea" qui fait office de dîner dans un autre appartement de Suzy, rempli de vieux livres et oeuvres d'art de tous genres. Le week-end à été chargé, nous avons bien mérité notre nuit de repos.
Photo de Simon chez Atchugarry |
N.B : ça nous a tellement plu que je pense que notre prochain week-end sera sur Punta.
N.B.2 : Il y a eu le changement d'heure nous n'avons plus que 4h de décalage avec la France !
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