Costa Este

Week end du 101 et 102

Émerveillement et enchantement. Nous partons samedi matin en voiture pour faire le tour de la cote est, petite merveille dont tous les uruguayens se vantent. Et ils ont raison. Nous qui sommes de la cote et qui venons d'une station balnéaire nous avons retrouvé nos marques le long de ces infinies plages de sable et de ces petits villages qui vivent au rythme des saisons. Entre villas de rêve et spots de surf, on se serait presque cru chez nous.
Nous avons commencé notre périple par l'Alguila, petite maison face à la mer en forme d'aigle où le constructeur se retirait lors de week-end prolongés.

El Alguila

Nous avons ensuite continué en roulant vers Piriapolis. Cette ville, situé à environ 45min de voiture de Montevideo a été imaginée par la main et le cerveau d'un seul homme: Piria. Vue d'une colline, la ville a été pensée en forme d'arbre de la vie. Piriapolis est connue pour son petit télésiège qui emmène en haut de la colline voisine et permet d'admirer le paysage aux couleurs incroyables.

Piriapolis

Le télésiège avec Michèle

La vue du haut de la colline

Despues de Piriapolis où nous avons déjeuner, nous avons mis le cap sur Punta Ballena où se trouve l'incontournable maison du peintre Carlos Paez Vilaro: Casapueblo. Il l'a créée de ses propres mains en laisant libre court à son imagination. Nous avons eu la chance de le croiser puisqu'il sortait de chez lui et de discuter un peu avec cet artiste fabuleux. En effet Casapueblo est à la fois sa maison, un musée pour ses oeuvres et un hotel de luxe. J'ai craqué sur sa nouvelle collection de statuettes colorées qui font honneur à ses 90 ans mais bon le prix était un peu trop élevé pour moi (à partir de 1500 dollars US). Nous avons pu assister un peu plus tard au coucher de soleil à Casapueblo.

Casapueblo

Carlos Paez Vilaro y nosotros

Michèle devant Casapueblo

La nouvelle collection de statuettes

Casapueblo

Nous voilà repartis bras dessus bras dessous Michèle, Simon et moi pour aller à Las cumbres de la ballena, un hotel 5 étoiles construit sur un site naturel incroyable. Nous avons eu la chance de pouvoir visiter les cuisines du grand restaurant qui s'y trouve (quand on dit qu'il y a un chef français parmi nous, toutes les portes s'ouvrent) et de prendre un café sur la terrasse.

Tranquilos en las Cumbres

Las cumbres

La journée était déjà bien remplie mais pas question de s'arrêter là. Nous avons continué la route jusqu'à la fameuse et immanquable Punta del Este. Punta del Este est LA ville touristique d'Uruguay, LE Saint trop du pays. Elle accueille en été (de décembre à mars) tous les brésiliens, argentins et uruguayens fortunés. On y retrouve les grandes marques comme Louis Vuitton, Fendi etc et les prix grimpent très vite. Heureusement nous sommes encore au printemps, tout était plus accessible. Nous sommes directement allés chez Suzy, une amie de Michèle qui nous a offert le diner et un toit pour la soirée. On avait trouvé notre super maman uruguayenne avec Michèle, nous avons maintenant trouvé notre super grand mère avec Suzy. Pleine de pep's pour ses 76 ans complètement bilingue, elle a voyagé et a tout vu, de la guerre mondiale au luxe ultime et quand on la voit on se dit "putain j'aimerais bien être comme ça moi aussi". Après diner Simon et moi sommes allés prendre un verre dans un des bars réputés de Punta puisque la ville est très connue pour ça: les bars, les boîtes et les casinos. Le lendemain matin, à peine levés nous allons aux fameux dedos avec Simon prendre les incontournables photos souvenir de Punta.

Los dedos

Après un copieux petit dej, encore une fois offert par Suzy, nous partons faire le tour de Punta avec Michèle. Sur le port les marins pêcheurs lèvent les filets de leur pêche du jour et les mouettes leur font de l'oeil en espérant récupérer les restes. Nous avons la chance de voir les loups de mer du port, peu sauvages qui se laissent approcher et prendre en photo sans problèmes.

Un lobo en el puerto

El puerto de Punta del Este

Iglesia de Punta del Este

Nous repartons de Punta pour le périple de la journée. Nous continuons à longer la côte en remontant vers le nord. Nous nous arrêtons à La Bara puis à José Ignacio, nouveau repère de la bourgeoisie locale. Nous déjeunons à La Huella, restaurant connu dans l'Uruguay et très prisé : sur la plage, la vue est merveilleuse, la décoration très sympa et les serveurs tous en polo Lacoste. Les Ray-Ban sont de sortie pour tout le monde et la jet set se la pète.

La bara

La bara

Une villa de la bara

José Ignacio

La huella en José Ignacio

Plus loin dans notre périple, nous attaquons une remontée vers la barca: pour traverser pas de pont, seulement une barque qui peut mener 3 ou 4 voitures de l'autre côté de la rive. Un vieux bateau à moteur tire cette énorme barque, c'est assez impressionnant. De là, nous roulons sur une vieille piste en terre qui nous mène jusqu'au repère du sculpteur Pablo Atchugarry. Sur plus de 1000 m² s'étend un parc vert avec lac et sculptures diverses. Un endroit magique, pour un artiste hors pair.

El "museo" de Pablo Atchugarry

La barca

Nous terminons ce week-end sur un "high tea" qui fait office de dîner dans un autre appartement de Suzy, rempli de vieux livres et oeuvres d'art de tous genres. Le week-end à été chargé, nous avons bien mérité notre nuit de repos.

Photo de Simon chez Atchugarry

N.B : ça nous a tellement plu que je pense que notre prochain week-end sera sur Punta.
N.B.2 : Il y a eu le changement d'heure nous n'avons plus que 4h de décalage avec la France !