6H de bus plus tard, nous voilà à Salto pour un week-end ensoleillé. Le trajet fût long et le sommeil peu profond mais l'excitation est à son comble dès les 6h du matin.
Nous ne pouvons malheureusement pas accéder à l'hotel avant 9h30. On en profite pour prendre un gros petit dej avec nos acolytes et visiter un peu le centre de Salto. La ville est vraiment toute petite mais le centre est charmant. Pourtant vraiment petit. Mais bon, nous ne sommes clairement pas là pour visiter le centre ville et les 25° présents dès 9h30 donnent envie de plonger dans les thermes de Salto. Ces thermes ont été découverts lors de recherches pétrolières : ancap, la compagnie nationale uruguayenne y a fait de nombreux forages pour découvrir non pas du pétrole mais de l'eau thermale. Après avoir pris un autre bus, nous arrivons aux Termas de Daymann, un mini village qui s'est développé sur les thermes à base d'hôtels, de restaurants et de magasins de souvenirs. Les thermes possèdent des eaux de 30 à 50° (c'est vraiment très très chaud), hammam, massages, piscines, jets massant, sauna... En gros voilà plus ou moins le résumé de notre journée. L'avantage c'est que ces eaux ont plein de vertus pour la peau et qu'il faisait vraiment très beau (30°). Les thermes restent ouverts jusqu'à 23H le soir ce qui est encore plus agréable lorsque le soleil est tombé. Autant vous dire que nous n'avons pas traîné le soir, nous étions tout simplement lessivés.
Le dimanche nous avions prévu de passer la journée dans un parque acuatico à Salto Grande. Le parc était bien plus petit que certains parcs aquatiques français mais il en valait la peine. L'eau thermale était toujours aussi agréable et la chaleur dominante. Quelques coups de soleil sont venus assombrir ce week-end mais ça nous fait au moins un souvenir. Nous sommes ravis de ce week-end et encourageons les visiteurs à passer "disfrutar de Salto".
A l'hotel |
Dans les thermes |
Jours 64 (fin) et 65
Mon dernier article a été clôturé un peu trop tôt. Le jeudi après-midi, la fondation organisait le concert du Cabletone, nouvel "instrument" de musique créé par un uruguayen Juan Manuel Ruétalo. Cet instrument est en fait un ensemble de câbles auxquels des individus sont reliés et en se touchant ils créent des sons assez incontrôlables. C'est génial mais très dur à manier surtout quand il faut faire concorder ces sons avec tout un orchestre. Mais comme toujours la fondation a relevé le défi et a réussi.
C'est d'ailleurs une de leur force, ils prennent des risques, attendent la dernière minute... et s'en sortent victorieux. Ils sont incroyables et c'est aussi pour ça que c'est génial de travailler avec eux. Le rythme est tellement différent que le rythme de travail français mais on arrive aux mêmes résultats. On se rend bien compte que nous avons été éduqués selon le modèle descartien (thèse antithèse synthèse mais vraiment foutaises) et que nous sommes perdus dès que tout n'est pas cadré et planifié. Pour exemple, la fondation s'est mise à organiser une tournée aux Etats-Unis et Panama seulement 3 mois jours pour jours avant le départ des 70 musiciens. La tournée fut une réussite.
Bref, pour en revenir au concert, j'étais une fois de plus chargée des photographies et de la présentation prezi de la conférence. Le concert a beaucoup plu à tous les jeunes présents : il était en visioconférence avec de nombreux lycées de l'intérieur du pays et beaucoup de jeunes lycéens avaient été invités pour découvrir le but de la fondation et le travail qu'elle accomplit dans les zones les plus défavorisées.
Le vendredi, la chaleur était au rendez-vous et notre départ proche pour Salto nous faisait saliver. L'ambiance au travail est très bonne, tous sont de bonne humeur et prêts à partir en week-end. C'est à minuit que nous avons pris le bus pour Salto, ville au Nord- Ouest de l'Uruguay.
El cabletone |
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