vendredi 30 août 2013

Retour de la chaleur

Jours 63 et 64

Nos amis français sont de retour tout comme le soleil et la chaleur. On affiche bien un 25 degrés sur les coups de midi alors tout le monde est content. Après une journée de travail acharnée (il a fallut que je prépare une présentation prezi en 30 min pour le concert du lendemain car mon chef avait "oublié" de me le demander avant). Bref tout s'est bien passé et nous avons cloturé le semestre de nos amis français sur un bel asado à la casamarilla avec tous les français et habitants de casamarilla. Ce fut un plaisir de les revoir après tous leurs déboires (tourista et cochons grillés à manger pendant 40 jours, ok j'exagère mais pas tant que ça) et de leur dire au revoir avant leur retour en France. Nous avons terminé la soirée à l'Azabache, boîte de salsa/reggeaton locale.

Le jeudi fut difficile, on enchaîne réunions et pauses au soleil car il fait encore très chaud. Nous achetons nos billets de bus et préparons notre petit séjour à Salto pour la fin de semana. Nous avons tellement hâte, photos et commentaires à venir !

Petit dej à Panini vendredi matin





Jour 62

Réunion avec notre nouvelle coordinatrice qui va donner un nouveau sens à notre stage. Nous avançons bien sur la stratégie de communication et de démarchage des entreprises. Elle redonne un sens à notre vie professionnelle. Après une longue réunion qui fût très efficace et motivante, notre collègue de travail nous donne 2 places pour TEDx Joven Montevideo, une conférence qui invite de nombreux "entrepreneurs", créateurs et individus intéressants qui ont su donner un sens à leur vie. C'était génial. rien de mieux qu'un exemple pour illustrer ce que sont ces "charla" TED qui ont lieu dans le monde entier chaque année.


Le site officiel http://www.tedxmontevideo.org/
et un exemple de charla que nous n'avons pas vue mais qui montre un peu dans quel sens vont les intervenants de TED : http://www.ted.com/talks/william_kamkwamba_how_i_harnessed_the_wind.html

En tous les cas, j'encourage tous ceux qui peuvent assister à un TED à courrir acheter une place car elles sont peu nombreuses et en valent la peine.





mardi 27 août 2013

Noche de la nostalgia

Jours 59, 60 et 61

Ce week end, c'est la noche de la nostalgia. Après la reprise d'un programme de sport acharné pour ma part, vient l'heure de "disfrutar" du samedi de la nostalgia. Je m'explique. La noche de la nostalgia met à l'honneur les années 80 et 90 en invitant de nombreux artistes, sosies, boysband, péruques et pantalons disco en Uruguay. Le samedi matin, le soleil était au rendez-vous nous sommes donc allés nous promener dans Ciudad Vieja, notre quartier. D'ailleurs une amie française vient d'emménager près de nous pour notre plus grand bonheur, ça sent les réunions françaises en semaine. Bref le soir arrive à grands pas. 600 000 personnes sont attendues dans les bars et restaurants pour cette nuit en Uruguay. Nous avons donc suivi le protocole et fait un petit "barathon". Dans les différents bar on trouvait des jukebox où la sélection des chansons était libre, des gens déguisés, et surtout du monde au comptoir. Nous avons quand même été un peu déçus de cette fête qui devait être "incroyable" et qui n'était en fait qu'un samedi soir avec des types en pantalons disco. On a dû louper les meilleurs endroits et les meilleurs concerts. En tout cas, cette tradition uruguayenne attire de nombreux voisins argentins et brésiliens qui viennent célébrer ces années cultes pour le musique latinoaméricaine.

Le dimanche et le lundi furent frais, une bonne brise souffle sur Montevideo (une bonne brise limite tempète). Le soleil est toujours là mais il fait quand même 8 degrés. En revanche, la méteo annonce un bon 25 à 27 degrés pour la fin de semaine.. Aléluia !

Nous, à un vernissage à l'Alliance française début août





samedi 24 août 2013

Semaine classique

Jour 56, 57, 58

Ces trois derniers jours ont été simples et courts. Les journées passent vite ici. Le mercredi fût une journée festive : l'anniversaire d'une amie française. Nous avons donc rencontré de nouveaux étudiants internationaux de son université, invités à sa birthday party dans un bar. C'était sympa. Le jeudi et le vendredi furent classiques : pas de sorties à part quelques promenades sur le remblai mais nous n'habitons malheureusement plus à côté de la plage. Le remblai donne sur des vieux hangars et immeubles désaffectés et franchement pas beaux à voir. Le froid s'est à nouveau installé sur Montevideo pour notre plus grand regret. Les 25° du début de semaine ont été rapidement remplacés par du 8 ou 9° en ressenti à cause du vent. Les garçons peuvent d'ailleurs témoigner des conditions météorologiques puisqu'ils sont allés faire du foot le vendredi soir en extérieur avec une asso de sport.
Au bureau, une nouvelle colaboratrice va travailler avec nous pour notre plus grand bonheur. Cette coordinatrice des opérations de communication interne/externe et en charge des relations avec les entreprises a été engagée pour nous épauler et surtout pour mettre de l'ordre dans la fondation. Avec elle tout est clair : un plan, un temps pour tout et surtout énergie et motivation. Ca fait du bien. Un nouveau souffle et surtout un nouveau regard sur notre travail, on ne demandait pas mieux pour faire avancer nos projets.

Après réflexion, et 2 mois d'études expérimentales, nous en venons à la conclusion que Montevideo c'est bien, mais petit. Je veux dire, il y a toujours des choses à faire (comme dans n'importe quel village de 3000 habitants sur la côte ouest de la France) mais on peut s'ennuyer rapidement. Je pense que le froid joue là dedans puisque la moitié des commerces sont fermés, le week end tout est mort et après avoir fait chaque quartier de la capitale y compris ceux qui ne sont pas fréquentables, on a fait le tour. Alors envie de nouveaux horizons, de nouvelles choses à voir... On est pressés de repartir visiter de nouvelles choses. Normalement on bouge à Salto le week end prochain pour aller faire trempette dans les thermes et autres bains bouillonnants du Nord de l'Uruguay. J'espère que nous ne serons pas déçus et que notre avidité de découverte sera satisfaite.

mercredi 21 août 2013

Toujours plus de concerts

Jours 54 et 55

Ce lundi fût chaud et agréable. Après avoir été au boulot, une partie de l’orchestre juvénile donnait un concert de métal (avec les vents). Du coup, nouveau boulot de photographe oblige, on s’est rendus sur place avec Simon. Le petit concert d’une heure était cool même si de nombreux chinois effrayants attendaient à la sortie. Je m’explique. Le sodre est près du port où se trouvent les conteneurs et le flux d’entrée et de sortie des marchandises. Le fait est que nombreuses sont les marchandises chinoises et pour éviter de payer de la main d’œuvre uruguayenne (un peu fainéante et surtout chère), les grands groupes chinois envoient directement des chinois faire le boulot. Le problème c’est que ces chinois travaillent au port pour 3 francs 6 sous et qu’ils n’ont pas d’activité parallèle dans le pays. Niveau d’insertion zéro. Du coup les uruguayens les détestent et les chinois volent et agressent parfois les uruguayens. Bref pas très réjouissant.
Après le concert, Simon et moi sommes allés au Casino (car il y en a un tout près de chez nous) pour observer les différences avec la France et évidemment jouer un peu. Au final peu de choses changent et nous nous en sommes tirés avec 20€ de plus dans les poches. Le seul problème est que le casino est repeuplé par les mêmes chinois du port qui n’ont pas d’autres activités que le travail et le casino. Donc autant vous dire qu’il faut être prudent si on gagne trop d’argent, on ne sait jamais une bande de chinois du port pourrait nous attendre à la sortie. En tout cas nous en avons bien profité avant de rentrer à la maison.







Mardi
Les journées de travail sont longues en attendant de déménager : le siège de la fondation est en migration. Le problème c’est que la seule qui peut faire avancer nos projets travaille dans les nouveaux bureaux où nous ne pouvons aller car il n’y a ni internet ni le téléphone. Du coup tout est au ralentit en terme de communication etc. C’est un peu pénible d’autant que notre maître de stage arrive plus tard que nous au bureau, quasiment au moment où nous le quittons. En clair, nous avons hâte de changer de bureau nous aussi pour nous retrouver avec Claudia et reprendre nos tâches quotidiennes.
Heureusement, une collègue de boulot m’a trouvé des places pour le ballet du Lac des Cygnes. Les deux dernières places de la dernière du spectacle. Le spectacle était magique et très beau, une première pour Simon et moi. Vraiment à voir.


lundi 19 août 2013

El cerro

Jour 52 et 53

Le soleil est au rendez-vous, aussi nous nous motivons Simon et moi pour aller sur le point culminant de Montevideo à la Fortaleza. Un peu en dehors de la ville, ce magnifique point de vue se trouve... au milieu des bidonvilles et d'un quartier super craignos : le cerro. Après une demi heure de taxi nous voilà arrivés : le musée militaire et la forteresse proposent un point de vue hors du commun. Ca nous permet de voir Montevideo d'une autre façon. Malheureusement quartier craignos = pas d'appareil photo pour immortaliser tout ça. Il fait beau et nous profitons du point de vue au soleil. Dans la fin d'après-midi un programme chargé à base de courses pour la semaine, sortie avec les françaises, restau et Azabache (boîte locale) pour terminer sur un petit 4h30 du matin. Autant vous dire que le dimanche fût simple : dormir, manger, regarder le foot (les garçons pas moi). A base de 14h de sommeil, on adore les dimanches comme ceux-là.


Photo qui n'est pas de moi, El cerro



Jour 50 et 51

Un jeudi fort bien chargé. La Fondation m'a chargée de prendre des photos pour retracer leur palpitante journée. Ca commence par un concert infantil au Teatro Solis (des enfants âgés de 5 à 15 ans) avec des super oeuvres jouées, Simon me rejoint d'ailleurs pour voir par lui-même ces petites merveilles. Yoann me rejoint et nous enchaînons directement sur un départ en bus pour Teja, une zone de bidonville en périphérie de Montevideo. La Orquesta Metropolitana (celui des enfants de 5 à 15 ans) va jouer dans ce quartier (très) défavorisé pour illustrer la signature d'un accord entre l'administration et la fondation : en plus d'un lieu de formation à la musique, les habitants ont fait signer au ministre un accord pour disposer de l'eau courante et de l'électricité (eh oui, triste histoire). Le concert était très émouvant, beaucoup de gens ont pleuré même si nous ne devions pas nous laisser attendrir mais bien surveiller nos effets personnels et ceux des jeunes musiciens (quartier soumis au vol...).
Nous terminons la journée par un flashmob/concert en plein air sur la Plaza Cagancha qui a attiré beaucoup de monde. La journée fût bien chargée mais très éloignée de notre quotidien, et ça, ça fait du bien.
Le soir Yoann et moi étions fatigués mais Simon est parti rejoindre nos amies françaises.

Le jour 51 fût normal, RAS sauf que les employés de la fondation ont compris que j'aimais la photo et me dirigent de plus en plus vers ce domaine dans mon travail. Autant vous dire que je suis comblée. Le soir nous avons découvert une petite rue près de chez nous où se trouve le seul "vrai" pub irlandais de Montevideo et toute une série de bars/restaurants forts sympatiques.


















jeudi 15 août 2013

Congreso de los derechos humanos

Jours 48 et 49

Le jour 48 fût tout ce qu'il y a de plus normal. Les projets au travail sont toujours les mêmes quoi que je commence à bosser pour la création d'un programme radio de la Fondation. Comme d'habitude notre travail dépend de celui de nos supérieurs et tous nos dossiers/projets etc sont bloqués parce qu'il n'ont pas le temps de relire, de valider et le design prend du temps. On comprend.
C'est sous le soleil qu'a débuté le jour 49 mais les températures restent froides et le vent souffle fort. Bien emmitouflés nous sommes sortis dans la soirée pour le congrès de la santé des Nations Unies où l'Orchestre Juvenil del Sodre a eu la chance d'ouvrir la conférence avec un petit concert. Nous sommes entrés dans le merveilleux hôtel du Radisson, grand hôtel de luxe à Montevideo et avons un peu écouté la conférence sur les droits de l'Homme d'accès à la santé, la question de l'IVG (sujet assez controversé en Uruguay) et des nouvelles formes de reproduction type fécondation in vitro. De nombreux ministres étaient présents (Colombie, Equateur...) mais cela n'a pas suffit à intéresser les uruguayens : seulement 30 à 40 personnes présentes sur une bonne 100 attendue...
Nous n'avons cependant pas traîné car Simon et les françaises de Casamarilla nous attendaient pour aller manger quelques empanadas et sortir un peu.

mardi 13 août 2013

BS.AS

Jours 44, 45, 46 et 47 (oui bon un long week-end quoi).

BUENOS AIRES. 11H45, nous débarquons dans le "Paris de l'Amérique du Sud" dans le quartier de Puerto Madero, là où le bateau nous a laissés. Il ne faut que 4h pour rejoindre Buenos Aires depuis Montevideo : 3h de bus et une heure de bateau. Pleins d'énergie, nous descendons toute la Paetonal Florida, une longue rue piétonne aussi appelée avenida de cambio. Tous les mètres on trouve des individus lambda qui cherchent à acheter des dollars (qu'on ne peut acheter en Argentine!). Les taux officieux sont bien meilleurs que les taux de change officiels, c'est pourquoi il est préférable de changer ses dollars de façon officieuse. Après avoir mangé un bout, nous continuons notre balade dans le Centro jusqu'à Plaza de Mayo, la place principale de Buenos Aires. On prend quelques photos devant Casa Rosada (le palais présidentiel), on contemple le Cabildo (lieu de signature de la Constitution, de l'indépendance...) et evidemment on s'arrête devant la pyramide de Mayo (qui ne ressemble en rien à une pyramide d'ailleurs). On s'est aussi promenés dans le barrio San Telmo et Montserrat où se trouvent de nombreuses églises, couvents, l'ancienne Bibliothèque municipale et des petites rues pavées plus que mignonnes. Finalement nous étions rapidement crevés et nous en avons donc profité pour nous allonger au soleil devant le ministère de la défense ce qui fut...une mauvaise idée puisqu'on s'est fait jetés : interdiction de s'allonger sur une pelouse publique. Un peu plus tard, nous retrouvons Laurent dans le centre et partons voir l'Obélisque et le Times Square local sur l'avenue la plus large du monde (300m), l'avenue 9 de Julio. Sans perdre de temps, nous filons au barrio Recoleta et visitons le célèbre cimetière où repose notamment la fameuse Eva Peron.
Nous nous rapprochons finalement de chez Laurent, dans le barrio de Palermo Soho pour trouver un hostel (ici les auberges de jeunesse s'appellent hostel et les hotel, hotel) et faire une petite pause car mine de rien nous avions déjà beaucoup marché. A peine une heure plus tard, Yoann et Laurent s'en vont au match de River Plate (de foot évidemment) pendant que Simon et moi allons tester les cocktails et restau de la capitale argentine. Les prix changent par rapport à Montevideo. On se fait facilement un bon restau pour 10€ à 2 avec bien trop à manger et à boire, le taxi ne coûte vraiment rien et les bus encore moins... Autant vous dire que ça nous change ! Nous retrouvons les Yoann et Laurent dans un bar sympa après le match et avons testé quelques bar(ssssss). La première journée fut chargée.


Casa Rosada

Plaza de Mayo

San Telmo


Recoleta



Couchés tard, levés tôt. Un déj' en ville rapidos près de l'obélisque et c'est parti pour une nouvelle journée de marche. Nous visitons le zoo de Palermo puis le bosque de Palermo, un parc muy muy lindo. Après une longue balade, Laurent nous emmène dans un des centres commerciaux les plus connus de Buenos, Alto Palermo. On y fait une pause smoothie et un peu de shopping, on est déjà lessivés. On apprend alors que ce soir, il n'y aura aucun alcool vendu dans les restaurants et bars et que tout sera fermé à partir de 22h. Chouette. Pourquoi vous dites-vous ? C'est simple, dimanche c'est jour d'élections législatives alors pour que tous les Argentins votent et se déplacent, il ne doivent pas sortir ni boire la veille au soir. Incroyable, nous on est sidérés. On ne se laisse pas abattre pour autant, les garçons partent faire un foot en salle là où travaille Laurent (il bosse dans une boîte qui organise des tournois de foot en salle entre entreprises, auberges de jeunesse...) alors que je pars faire un tour dans Palermo voir la feria de plaza Serano. Le soir, on va se faire un asado (qui sont également très répandus en Argentine tout comme en Uruguay) puis une previa chez Laurent car tout est fermé. Plus tard dans la soirée nous avons retrouvé une bonne partie des Emliens (merci d'ailleurs à Juliette pour sa soirée) en stage à Buenos Aires et rencontré de nombreux étudiants/jeunes d'un peu partout dans le monde pour notre plus grand bonheur.


Bosque Palermo




Zoo de Palermo

Zoo de Palermo


Encore une fois couchés tard, levés tôt. Enfin pas si tôt que ça mais nous n'avons plus de jambes, c'est dur de se remettre à marcher quand ça fait 2 jours qu'on ne fait que ça et qu'on se couche à plus de 4h du matin. Nous allons donc à la très célèbre feria de San Telmo qui s'étire sur de nombreux kilomètres. Nous marchons pendant des heures, admirant les oeuvres d'arts, les musiciens, les shows de tango, les bijoux traditionnels, les cuirs, les siphons, les maillots de foot... Nous partons ensuite au quartier de La Boca, qui renferme le stade Boca (concurrent de River Plate). Les maisons sont multicolores, tout est si joli mais également si touristique. Malheureusement pour moi, la batterie de mon appareil photo fut capricieuse. Nous passons par le caminito et les rues aux alentours avant de rentrer pour dormir et se reposer. Nous sortons ensuite pour manger des canelonis et ravioles, pâtes très répandues en Am du Sud.


Casa Rosada
Feria San Telmo

Feria San Telmo


C'est donc très tôt en ce lundi matin que nous avons pris le taxi puis bateau puis bus pour retourner à Montevideo sur les coups de 13h. Un peu pressée, je cours à ma réunion avec el banco Santander de 14h et vais directement travailler sans prendre le temps d'une douche, d'une sieste ou de quoi que ce soit. Ahrrgh, dur. Autant vous dire que le lundi soir, on a pas fait long feu. Une machine, des courses, manger et dodo.





lundi 12 août 2013

Arts et culture

Jour 42 et 43

Après quelques heures de travail au Sodre, nous nous lançons dans l'après-midi culturel. Ahah. Oui, premier musée pour Yoann et moi en Uruguay. Ni une, ni deux, nous partons en direction du Musée Torres García dans Ciudad Vieja. Ici, on ne se complique pas la vie : les musées sont tellement peu fréquentés qu'il n'y a qu'un unique tarif et de petites salles. Qu'on se le dise, Torres Garcia était un peintre/sculpteur uruguayen du début du XXème siècle qui propose des oeuvres originales et abstraites. Parfois même ce ne sont que des brouillons améliorés qu'on peut observer. Le musée est chouette mais clairement c'est pas le Louvre : 3 salles, plutôt petites mais cela dit très bien entretenues. Enfin pour 70 pesos (2,60€) on ne demande pas la lune. Notre tour étant fait, nous partons nous balader dans Ciudad Vieja, notre quartier, qu'on commence à bien connaître.


Obra de Torres Garcia


Museo Torres Garcia...vide






Un peu plus tard dans l'après-midi, salsa time. Je rejoins Camille et deux de ses amies françaises pour un cours de salsa d'une heure. Ce fut physique mais plus facile que les premières fois. Je sens la progression, incroyable. Mais bon le chemin est encore long avant de réellement "savoir danser".
De son côté, Simon est toujours dans le campo à apprendre à faire de la charcuterie. Il travaille dur et subit les orages et pluies fortes qui s'abattent en ce moment même sur tout l'intérieur du pays.
Nous avons enfin acheté nos billets pour Buenos Aires, ça sera 3 jours de découverte, émerveillement et retrouvailles (avec Laurent !!!).






NB : ça m'étonne que j'en ai jamais parlé mais les Uruguayens sont assez...disons aguicheurs dans la rue. Dès qu'un homme voit une femme/fille c'est concert de klaxons, sifflements, "qué linda" (en gros t'es mignonne) par ci ou par là... Il faut pas paniquer c'est normal.





Mur peint Ciudad Vieja


Ciudad Vieja


Le jour 43, nous avons retrouvé notre Simon dans la soirée et avons préparés nos valises (euh en fait sac à dos) pour BS. AS (Buenos Aires). Que suerte !

mercredi 7 août 2013

Je ne veux pas travailler...

Jour 41

Après avoir conduit Simon au bus de Tres Cruces (grand terminal d'où partent tous les bus pour toutes les directions) je me dirige vers le Sodre pour une des plus longues journées de travail. Nous avions une réunion méga importante avec le type de l'agence de design qui doit nous fournir tous les documents stylisés pour qu'on puisse contacter les entreprises. Autant vous dire qu'à 14H il n'était toujours pas là alors que la réunion était programmée à 12H. Mais bon, d'après les uruguayens du bureau, c'est plutôt normal, il est toujours très en retard ce type.
La réunion a tout de même été intéressante même si le gars de l'agence de design n'avait toujours pas les 3 dossiers de 4 pages qu'on lui demande depuis plus d'un mois. Rageant.
L'éternelle rengaine course, séries, repas, dodo commence et ne s'arrête plus, vivement le week-end pour découvrir de nouvelles choses !

Playa de los Pocitos

Cathédrale de Montevideo

Ciudad Vieja

Ciudad Vieja



Jour 40

Il fait beau mais nous ne pouvons pas sortir. On s'efforce de rester un peu plus longtemps au bureau car nous avons demandé notre vendredi pour partir à Buenos Aires. Mais le temps est long... On fait quelques réunions, quelques skypes mais rien de bien folichon. Je pense que c'est la même frustration pour tous les bachelors au 4 coins du monde : être dans des endroits incroyables sans pouvoir tout visiter parce qu'on a une convention de stage à tenir. Bon là j'exagère parce que notre stage est cool, tout le monde est sympa et on fait des trucs plutôt pas mal et très enrichissants. Mais quand même ! Quand tu sais que le Brésil est à deux pas, que tu pourrais te faire un tour de l'Amérique du Sud, découvrir la côté Est de l'Uruguay, voir la migration des baleines et les loups de mer et que finalement tu passes ta journée enfermé, tu ne peux pas t'empêcher de penser : quel gâchis.
Du coup face à cette fatalité, on s'est dit : il faut qu'on sorte le soir, y'a pas moyen. Simon a appris qu'il partait demain dans le campo pour faire de la charcuterie, il prépare donc ses affaires et espère bien rentrer jeudi soir pour préparer notre petit trip à Buenos Aires. C'est notre grande motivation de la semaine : retrouver Laurent et se faire le tour de Buenos Aires, profiter de la vie qui est bien moins chère qu'en Uruguay et évidemment visiter !
Le soir, nous retrouvons les français de casamarilla (les nouveaux et nos nouvelles potes françaises) pour aller au 21, un bar dans Pocitos, notre ancien quartier. Nous ne sommes pas rentrés très tard, le bus de demain matin pour le campo de Simon oblige.


Quelques photos du concert infantil de la semaine dernière mais pour ceux qui veulent retrouver mes photos, j'ai maintenant une galerie Flickr : http://www.flickr.com/photos/99921708@N02/






dimanche 4 août 2013

"Lorsqu'on a vingt ans, on est incendiaire, mais après la quarantaine on devient pompier" W. Gombrowicz

Jour 39

Jour saint. Premier domingo où la vieille ville et la avenida 18 de julio ne sont pas désertes : il y a match. En ce jour ensoleillé, el Club Nacional de Fútbol rencontre l'Athletico Madrid. Ni une ni deux, mes deux acolytes, fans de foot me traînent là-bas. Bonne surprise puisque l'ambiance footballistique en Uruguay est assez incroyable. Les rues sont pleines, pratiquement autant d'hommes que de femmes en spectateurs, bref, une ferveur impressionnante. Dans les tribunes, pour seulement 300 pesos, le placement est libre : premier arrivé, premier servi. Avant même le début des hostilités, nous avons la chance de déployer "La bandera la mas grande del mundo", bannière gigantesque qui couvre les 3/4 du stade et cela à deux reprises lors de la rencontre. Malheureusement le match n'était pas à la hauteur de nos espérance, l'Athlético a gagné 2-0 et nous n'avons pas pu constater l'étendue du bonheur uruguayen lors d'une victoire du club local. En tous les cas, les supporters sont bons chanteurs.

https://www.youtube.com/watch?v=C3uQuvxVrxY (On était là-dessous !!!)


En attendant, on vous fait visiter notre nouveau chez nous ?
La habitación 
El primer piso 

Los banos 


Dressing

Living



N.B : Ici les supermarchés sont ouverts jusqu'à 22h, même le dimanche. Pratique pour ceux qui oublient de faire les courses en avance.





Jour 38

Le réveil du samedi a été dur mais comme on savait qu'on déménageait, on a bien été obligés de se dépêcher, pour notre plus grand bonheur. Nous avons donc fait nos valises, dis au revoir à la Casamarilla où on s'est quand même bien amusés. Nous avons pris place dans notre nouvelle maison, au premier étage dans nos chambres respectives. J'ai rapidement investi la salle de bain et le dressing. Après quelques courses et une remontée d’adrénaline, on se motive pour sortir. Yoann est malade (un poivron mal passé), Simon et moi sortons seuls pour aller... à la casamarilla. Oui oui on ne s'en lasse pas et les previas sont toujours bonnes là-bas. Nous sommes d'ailleurs invités au concert de Fede, notre ancien colocataire musicien de 40 ans à la plus grosse boîte de Montevideo : El Club. Nous découvrons donc cette boîte gigantesque (plusieurs étages, des terrasses de tous les côtés...) et avons la chance de rentrer en VIP. Dommage car le temps est frais mais en été ça doit être un endroit vraiment sympa à fréquenter. Nous finissons par laisser Maeva et Lucie (françaises de la Casamarilla) et rentrons dormir pour la première fois dans un vrai lit 2 places avec des draps qui ne s'en vont pas (seuls les habitant de casamarilla comprendront de quoi je parle).

On a pas du tout rit ce soir là


Sur le chemin en allant a El Club





Jour 37

Feliz cumple ! Jour de mes 20 ans, la petite Marion lion ascendant cancer (merci Michèle pour cette précision) passe dans la décenie du dessus. Quelques heures de boulot (et encore j'ai eu la chance de skyper avec pas mal de monde et c'était un super cadeau) et on file au restau avec Simon Yoann et Louis. Je me laisse l'après-midi de libre, nous allons voir la Universidad de Montevideo, celle de Louis et faisons le tour de l'école. J'ai ensuite eu l'immense bonheur de pouvoir faire n'importe quoi avec les cheveux de Louis (il cherchait une coiffeuse, pas de chance il est tombé sur moi) et bien sûr de me reposer pour la soirée qui arrivait. Avec quelques amis on se rejoint tous à casamarilla pour une petite previa avec quelques truc à grignoter pour ensuite partir au Museo del Vino, sorte de bar à vin d'ambiance posée avec petit concert de chanson française. Le vin était bon et la musique également, avec en prime une petite chanson dédicacée pour bibi. Le problème c'est qu'on s'est fait remarqués avec nos grands éclats de rire et aussi le verre à vin qu'on a cassé et la bouteille entière qui s'est renversée sur Camille... Sur ce nous partons aux Tres perros, bar dansant gratuit. A l'arrivée, personne sur le dancefloor, inutile de traîner plus longtemps ici, on va à l'Azabache, boîte de salsa et musique commerciale. L'ambiance était très sympa et on a vraiment beaucoup rit. Encore merci à tous pour ce super anniversaire !

L'azabache


Un de mes super cadeaux


jeudi 1 août 2013

Des ménagements !

Jour 36

Nous avons hâte de déménager ! Nous avons bossé encore et toujours sur la construction du site web de la fondation et sur les dossiers de présentation et de partenariat. Il pleut à plein temps, c'est déprimant. Ce soir repos et préparation (doucement quand même) des valises et tout et tout.


Jour 34 et 35

Un banal mardi ou nous commençons à envisager de déménager sérieusement. Pour moins cher, pour plus calme, pour être juste mieux. Même le petit footing du matin ne m'enlève pas le brouhaha des oreilles.
Du coup le jour 35 (aujourd'hui il y a du changement) on décide de visiter des chambres chez une amie de Michèle (encore la fabuleuse Michèle). On a bossé, on a pris rdv chez le coiffeur et on a surtout hâte de visiter notre "peut-être nouveau chez nous". Du coup à la sortie du boulot, Simon nous rejoint et on va visiter la maison. On aurait tout un étage à nous, maison trop classe, vieux parquet ciré, salle de bain défiant toute concurrence,dressing... Nous sommes conquis ! Le prix défie toute concurrence lui aussi. AHHHH !
Du coup une fois rentrés, notre décision est prise : ON DEMENAGE ! Pour 180€/mois je vais dormir dans un lit à 2500€ et une chambre de 25m² avec du chauffage. OUF !
Après avoir annoncé à Pepe et Raul notre départ, ils l'ont pas trop trop mal pris mais pas bien non plus. Bref nous déménageons samedi !
En début d'après-midi, Yoann va répèter alors que Claudia m'envoie à un concert pour les enfants à l'école de la Orquesta Metropolitana. Des enfants qui jouent pour d'autres enfants. Avec des petites explications sur ce que sont les vents, les cuivres et des musiques enjouées et connues de tous. J'ai été envoyée en temps que reporter photo : je suis aux anges. Simon a fait un foot sur la playa pocitos avec les français qui nous ont rejoint.







Nous profitons de notre soirée au coin du feu avec les français qui étaient partis en voyage et qui sont revenus pour quelques jours. Simon a même tenté la boîte à salsa en fin de soirée avec nos coloc françaises.