mardi 30 juillet 2013

A la basse-cour

Jour 33

Nouvelle semaine, nouvelles expériences ! Le soleil donne le sourire, les Américaines de la casa nous l'enlèvent. AHHHHHHH quel genre de fille se lève à 7h un lundi quand elle n'a pas cours, hurle en riant dans toute la maison et dévale les escaliers environ 5 fois par minute ? Une Américaine. Après avoir eu des envies de meutres, je me suis calmée et leur ait gentiment demandé de baisser le ton. Gracias.

Au boulot, tout est plutôt calme, Elyse est partie, nous nous retrouvons donc en tête à tête avec notre maître de stage respo com. Clairement notre journée de travail s'annonce courte, il fait trop beau pour rester enfermés ! A 13h, nous allons pique niquer sur la Plaza Matriz, pique nique suivit d'une petite balade dans la vieille ville.

Mur peint Ciudad Vieja

Un bar, pas si récent que ça

Puerta de la Ciudadela, Ciudad Vieja


On prévoit d'aller boire un verre en haut du Radisson, un immense immeuble à côté d'où on bosse, hotel de luxe avec casino et une terrasse de fou au 20ème étage. Problème, ils ne servent que des ptit' dej. Ca sera pour une autre fois alors.

José Artigas, Plaza Independencia 


Le soir, Pepe et Raul ont invité toute la nouvelle promo de Universidad de Montevideo à faire un asado/previa à la casamarilla. Nous avons donc rencontré toute la promo des étrangers de l'Université c'était vraiment cool.

Là où on vit, Casamarilla



dimanche 28 juillet 2013

Playa y embajada

Jour 31 et 32

Le soleil est de retour aussi nous allons faire un tour à la feria de Biarritz (grand marché près de chez nous). Nous en profitons pour aller à la plage l'après-midi pendant que Yoann répète avec l'orchestre. Il fait chaud, on peu même sortir les shorts et la météo prévue pour la semaine prochaine annonce de bonnes nouvelles : jusqu'à 27° à Montevideo ! Nous espérons bien en profiter.

Playa Pocitos


La casamarilla (où nous vivons) a été repeuplée par des américaines. Invasion de filles, de sèches-cheveux, de douches à rallonge, de rires, d'amis qui passent...Pas mal de changement en clair. Nous apprenons petit à petit à nous parler, nous connaître un peu plus. Le soir, nous faisons une previa (before) chez nous avec les deux françaises et Yoann. Nous sommes ensuite allés dans un bar bondé où l'on pouvait danser (gratos, un peu comme le Havana ou anciennement le Tex Mex pour les Nantais).



D'où le réveil tardif d'aujourd'hui, jour du Seigneur, jour 32. L'heure du bilan, un mois déjà passé à Montevideo en Uruguay. Plus que 3 pour Simon et moi, 5 pour Yoann. ça passe quand même très vite. Ce mois a été riche en découvertes, et on ne s'est clairement pas ennuyés. Michèle part demain pour la France et ne reviendra qu'en Septembre, elle va nous manquer notre petite maman uruguayenne  ! Aujourd'hui grasse matinée, séries, repas en décalé et peut-être une petite promenade en bord de mer.

Bien à vous.


Jour 29 et 30

Le jour 29 fut un jeudi de travail normal, RAS. Le vendredi a été un peu plus intéressant. Notre travail au Sodre se poursuit, je pars à 13h et prends mon après-midi pour retrouver Simon qui rentre de sa semaine dans le campo. Nous nous promenons l'après-midi et nous préparons pour le soir. Simon a de son côté le repas d'anniversaire pour 30 personnes où il sert et fait la mise en place dans un des plus beaux appartements de Pocitos (notre quartier), duplex avec vue sur la mer. De notre côté avec Yoann, Elyse et Michèle nous allons chez l'ambassadeur dans le chic quartier de Carrasco. Nous arrivons dans cette superbe villa qui dispose d'une sécurité assez impressionante, plusieurs vigiles nous arrêtent pour demander notre nom qui doit figurer sur une liste d'invités. Nous rentrons dans ce magnifique endroit, grand luxe, moquette rouge, piano à queue, verrière avec vue sur le jardin éclairé et piscine... Petits fours, champagne et discussions, nous rencontrons pas mal de francophones haut placés et quelques uruguayens également dont la princesse Laetitia d'Arenberg ou encore la chanteuse de "Toi toi mon toit". La résidence se vide et nous partons les derniers en prenant soin de remercier chaleureusement l'ambassadeur et sa femme. Nous allons maintenant à la Bodeguita, une boîte/bar de salsa avec Elyse. L'ambiance est à la salsa, tout le monde sait danser, avec Yoann nous nous initions un peu. Endroit à refaire en tout cas !

mercredi 24 juillet 2013

Concert d'émotions

Jour 27 et Jour 28

Le Jour 27 (Lundi) fut simple mais enrichissant. Nous avons passé la journée au Sodre avec Yoann et avons terminé le travail à 21h (oui, oui, parfois on travaille tard). En fait, nous avons rencontré les nouveaux concepteurs de notre site web. Eh oui, nouveau challenge qui nous attend : la création d'un nouveau site internet pour la fondation en 3 langues (Espanol, Ingles y Frances). Les designers sont très pro, et surtout ils font des sites incroyables (pour exemple mais c'est pas le meilleur http://asana.com/ ). Nous allons donc travailler avec eux le mois prochain pour définir l'aspect visuel du site et nous sommes évidemment chargés de bosser sur le fond du site (les textes et présentations). Ahah Challenge accepted. Lors de la prochaine réunion nous verrons déjà la maquette du site et choisirons les visuels qui nous plaisent. Fat.

Par contre, la Jour 28 fût, mémorable. Il a très mal commencé : nous étions invités avec la fondation à l'ambassade de France en raison de la venue de la harpiste française Pauline Haas, à 11h pétantes. Yoann et moi partons et décidons de tenter un nouveau bus pour aller plus vite à l'ambassade. Pire idée. Nous nous sommes retrouvés au Lycée militaire, à l'autre bout de la ville. Il était 10h55. Tragique. Après avoir repris un bus pour revenir dans le centre, puis un taxi, nous arrivons avec plus de 45 min de retard à l'ambassade de France, autant vous dire que c'est la honte. Mais l'ambassadeur nous pardonne, nous faisons sa connaissance et il a l'amabilité de nous inviter à une soirée privée dans sa résidence officielle vendredi soir. Une chance incroyable pour prendre des contacts pour la fondation et rencontrer le beau monde de Montevideo. Les petits fours sont exquis et le champagne coule à flot, nous voilà heureux.


L'heure du déjeuner approche, Michèle et Elyse nous proposent un restaurant tenu par des français, Wasa. L'intérieur est petit mais cosy, le service est rapide et efficace, la cuisine est simplement incroyable, la présentation irréprochable et le goût au rendez-vous. Je le recommande vivement à tous les habitants de Montevideo car le rapport qualité prix est à mon avis un des meilleurs de tout le pays.

WASA



Chargée d'une mission par Emie et Christophe, les employeurs de Simon cette semaine et propriétaires du campo où nous sommes allés plusieurs fois, je m'en vais chercher dans une nouvelle pâtisserie française quelques produits. Après bonne réception du colis, je m'en vais à l'aide de Michèle poster ce colis par bus. Eh oui, ici, pas de train, pas de service colis par La Poste ou autre, tout se fait par bus. Il existait bien un train qui parcourait le pays autrefois mais il n'était utilisé que pour les marchandises et fut vite abandonné pour le réseau routier.
Je rentre ensuite au Sodre pour travailler au Sodre pendant que Yoann répète pour le concert du soir. Nous établissons avec Elyse, Claudia et Bruno, un plan d'action pour la entrevista de demain avec le Sofitel, big rendez-vous qui pourrait déboucher sur un convenio durable. Malheureusement pour ne pas être trop nombreux, Yoann et moi ne pourrons assister à la réunion.

Violoncelle



Vers 19h, nous nous dirigeons vers la salle de concert pour accueillir les invités de marque : entre autre le ministre de la culture d'Uruguay, plusieurs membres de l'ambassade de France (partenaires sur cet événement) et d'autres membres de l'administration uruguayenne. Le concert commence, Yoann est bien placé. Tout ceux qui me connaissent un peu, savent que j'ai pleuré pendant tout le concert. C'était juste magique, tellement d'émotions, de joie. Cet orchestre est incroyable, plein d'énergie, de sourires. Mais l'oeuvre interprétée par Pauline Haas fut elle aussi extraordinaire. Je n'avais jamais vu rien de tel et la harpe est un instrument que peu de gens connaissent.





Pauline Haas y yo

Chanson composée par elle, poème uruguayen en l'honneur de sa grand-mère http://www.youtube.com/watch?v=gZjv32KvYq8


Après ce moment intense, Claudia et Ariel ont eu la gentillesse de nous inviter tous au restaurant (la harpiste et son compagnon musicien, rappelez vous Daft Punk, Michèle, Elyse, Yoann et moi). Se faire inviter par son boss au restau. Check.



De son côté, Simon avance dans la conception du repas d'anniversaire de vendredi.Toujours dans le campo, Christophe et Emie ont eu l'obligeance de lui fournir un chauffage parce qu'il caille vraiment. Simon apprend beaucoup et est ravi de les aider. Leur retour est prévu pour vendredi.

Les mando un beso.

lundi 22 juillet 2013

Colonia del Sacramiento

Jour 25 et 26

Couchés tard (3h30), le réveil pour prendre le bus pour Colonia a été, comment dire... difficile. Du coup nous avons pris le bus de 11H30 (au lieu de 9h30) et en avons encore profité pour dormir Le trajet n'est pas cher- aux alentours de 20€ aller-retour- et les bus sont luxueux et à l'heure (encore plus incroyable).



On arrive à 14H à Colonia, il fait terriblement froid mais heureusement nous nous sommes couverts. La ville est charmante. Très touristique, mais charmante. Nous allons directement dans le quartier qui vaut la peine d'être visité : barrio historico, patrimoine de l'UNESCO depuis 1995. Nous suivons de loin les 5 groupes de touristes qui ont pris des guides et nous assurons ainsi de ne rien louper. Alors dans l'ordre on fait  :

- Puerta del Campo




- Calle de los Supiros/ Rue des soupirs : cette rue porte ce nom car autrefois on y trouvait une maison close mais également parce qu'on y attachait des esclaves qui se rebellaient et donc poussaient des cris de lamentation puisqu'ils étaient attachés dans cette rue jusqu'à ce que l'eau monte et les engloutisse (Joyeux).



- La Plaza mayor, espace vert de Colonia et centre du barrio historico
- Les ruines du couvent de San Francisco et el Faro (le phare de Colonia)



- et pour finir l'Iglesia Matriz, église la plus ancienne du pays



Après un bon café qui réchauffe, nous nous arrêtons à la Feria de los artesanos où l'on trouve beaucoup d'artisans, d'antiquités, de galeries d'art...



Nous reprenons une succession de bus et tant bien que mal, nous arrivons au restaurant Las Tres Marias où Christophe et Emie (les amis de Michèle du campo) nous rejoignent, dans la ville de Cardona. Ils ont la gentillesse de nous héberger et Simon restera toute la semaine avec eux pour préparer de la charcuterie et un repas d'anniversaire. Après avoir mangé, nous rentrons dans leur estancia (ferme) où il fait exactement la même température dedans que dehors. Pas grave, cette nuit, on dormira tout habillés.




Le réveil du dimanche fut tout aussi glacial, un petit 5 degré nous attend dans la salle à manger pour le petit déjeuner. Simon et Christophe se sont lancés dans la fabrication de terrines et de pâtés malgré le froid qui empêchait de sortir un orteil. J'ai repris le bus vers 20H et suis rentrée à Montevideo seule ( :( ).



vendredi 19 juillet 2013

Harpiste&Co

Jour 24

Journée de travail incroyable enfin on avance, on a des objectifs, on nous écoute en réunion et on tombe facilement d'accord. ça fait plaisir. Ce fut une super journée, nous avons rencontré la harpiste française qui vient faire un concert mardi avec l'orchestre juvénile pour lequel je travaille. En même temps elle nous a présenté son compagnon, musicien qui pratique l'harmonica de cristal, les ondes de martenot et le meilleur pour la fin, il est musicien sur le dernier album des Daft Punk et musicien pour Gorillaz. Incroyable ! Nous avons mangé avec Elyse, Baptiste (un ami français à elle), Yoann, la harpiste et ce musicien dans un des plus mignons restau de Mtv. L'après midi était fort en traduction pour moi (traduire du français à l'anglais avec des gens qui parlent espagnol à côté de toi, très, très dur).
En soirée, on a un asado de prévu chez Martin, un jeune uruguayen que nous avons rencontré le 14 juillet. Avec Simon nous partons pour Colonia samedi et nous dormons chez Christophe et Emie. On sera donc potentiellement non joignables ! Désolée de faire aussi court, mais nous partons pour notre soirée !



Jour 23

Le 18 juillet est un jour férié en Uruguay, jour de la signature de la première Constitution de l'Uruguay au Cabildo, monument historique. En clair, nous nous travaillons pas :). Sweet !
Nous nous levons tard et dans l'après-midi, nous allons à un rendez-vous de salsa organisé par Elyse. Nous rencontrons ses amis et faisons quelques pas de danse.
Ensuite, nous allons avec Simon au Montevideo Shopping. Tous les Uruguayens se donnent rdv là les jours fériés et les week ends vu que tout est fermé dans le centre. Le soir nous sommes restés tranquiles.

jeudi 18 juillet 2013

Racing with the sun

Jour 22

Le soleil est de retour, vraiment. Avec un bon 20° au thermomètre, les manteaux ont été rangés dans les sacs toute la journée. Simon, Guillaume (un ami des français de casamarilla) et moi sommes partis faire un tour vers le nord est de Mtv. Par cette belle matinée ensoleillée, nous avons découvert le Parque Battle et le quartier du stade de foot national. Le parc était certes agréable et plein de verdure, on constate tout de même que les rues et les paysages sont souvent les mêmes à Montevideo. Nous avons quand même bien marché (environ 1h30 dès le matin) et sommes rentrés pour déjeuner. Simon et moi avons profité du beau temps pour faire une sieste sur la plage (un début de coup de soleil pour Simon, mouhahaha) des plus agréables. Je suis ensuite allée au Sodre travailler (eh oui quand même) jusqu'à 18h environ.


La fleur locale

Playa Pocitos


Le soir, Pepe et Raul nous proposaient un asado (barbeuc amélioré) à la casamarilla pour fêter le départ des français. En effet, ils nous quittent le 18 juillet et partent pour un périple de plus de 40 jour dans toute l'Amérique du Sud. Pepe est un chef cuisiner uruguayen, il nous a donc fait une parilla du tonnerre avec au programme viande de porc supra tendre, des poivrons, du chorizo, et un poisson d'ici qui peu d'ailleurs peser jusqu'à 300 kg et qui fait partie de la famille de la sole. Nous sommes ensuite sortis dans un bar branché, le Mimoso (où il faut toujours se battre pour trouver une place) où le fils de Pepe nous a fait découvrir un alcool qui se boit beaucoup ici (mais il est encore plus à la mode en Argentine) : le fernet.

L'équipe casamarilla 





Jour 21

Ce mardi fut un mardi bien commun, RAS. Nous avons été travaillé pendant que Simon agonisait (oui il a un très gros rhume). Au Sodre, tout le monde commence à se préparer pour le concert de mardi prochain (23 juillet). Nous apprenons d'ailleurs que nous sommes conviés à l'ambassade mardi prochain dans la journée pour accueillir une harpiste française qui participera à ce concert. Une réunion assez houleuse nous fait terminer à 19h. En effet, français et uruguayens n'ont pas toujours la même façon de voir les choses (et heureusement, vive la diversité), du coup nous étions plus ou moins d'accord sur le plan d'action à mettre en place pour la fondation. Mais bon, on y reviendra plus tard, la réunion se termine et chacun doit repenser les termes du contrat.




Du coup, comme il ne s'est rien passé de vraiment intéressant dans la journée, je vous propose un topo sur les mendiants. Oui, ici c'est différent de la France et c'est mieux. Il y a évidemment des clochards, des mendiants, mais ils font tous l'effort de proposer quelque chose, d'inventer ou de créer sans mendier pour mendier. Beaucoup font de la musique dans les bus (et de la bonne musique, pas de joueur de pipo du métro D à Lyon), d'autres jonglent au feu rouge, certains lavent les vitres des voitures ou alors d'autres vendent des pansements, barres chocolatées à des prix un peu plus élevés que dans le commerce. On voit donc peu de gens qui tendent la main en pleurant dans la rue.


mardi 16 juillet 2013

Un banal lundi

Jour 20

La journée de travail au SODRE fut, une fois encore, cool. Nous continuons de travailler sur les dossiers en cours tout en profitant de la bonne ambiance qui règne ici.

Le soleil brille et nous réchauffe, malheureusement on en profite pas forcément puisqu'en sortant du travail, noir quasi total.

En fin de journée (16h30), Simon et Guillaume, un ami des français de casamarilla me rejoignent et nous partons visiter un peu Mtv. Nous allons voir le mausolée de José Artigas, el libertador et créateur de la ligua de los pueblos libres. Ici, tout porte le nom de José Artigas, c'est leur Johnny Hallyday national, le sauveur et l'éternelle vedette de l'Uruguay.

Mausolée José Artigas


Plus loin, nous pénétrons dans la cathédrale de Mtv située sur la plaza Matriz et nous nous promenons dans la vieille ville. Nous ne trainons pas car le quartier est très mal fréquenté la nuit tombée, on déconseille fortement aux visiteurs de s'y promener. Il faut surtout éviter de montrer qu'on cherche son chemin, ne pas avoir de sac à main, portefeuille dans les poches, appareil photo visible. Vive l'Amérique du Sud. Mais pour l'instant tout va pour le mieux pour nous.

La cathédrale

Calle Sarandi

lundi 15 juillet 2013

Por el fin de semana...

Jour 19

Après une grasse matinée, nous partons faire un tour au marché. Ils sont multiples ici à Mtv et il y en a presque tous les jours, selon le quartier ou l'on se trouve.
Le soleil est revenu sur Mtv, même s'il ne fait que 9 degrés à l'ombre. Nous partons faire une petite rando sur la plage du côté de Pocitos (notre quartier) jusqu'au port de plaisance et au quartier de Carrasco. Les embruns du Rio de la Plata sont vraiment agréables et nous en profitons pour manger quelques alfarores sur le chemin.


Plage de Pocitos


Le port de plaisance



14 juillet. Fête nationale en France mais également ici pour les expats. Le soir, nous avons la chance de faire un asado (barbec) dans une salle avec Montevideo accueil, l'association de Michèle qui regroupe la majeure partie des français qui vivent actuellement à Mtv. Un peu timides au début, nous engageons la conversation avec de nombreuses familles/étudiants/seniors. C'est très intéressant de rencontrer des gens qui viennent tous pour des raisons différentes ici. La viande est très bonne mais les discussions sont encore meilleures. Après une démonstration et un cours de salsa, nous retrouvons un jeune accordéoniste (ah, vieille France...) que Michèle a tiré de la rue pour lui proposer un peu d'argent et un repas chaud. Honorable. Nous rencontrons pas mal de jeunes et échangeons les numéros pour de futures soirées. La soirée fut très bonne et nous garderons un bon souvenir de notre 14 juillet 2013.



Un poco de salsa




Jour 18

Un joli samedi qui commence sous la pluie. Nous allons au marché acheter des légumes variés. Le marché de la rue 21 de septiembre est très réputé pour sa quantité de vêtements bon marchés et de qualité acceptable mais également pour son large choix de verdura. Nous rentrons manger et nous préparer mentalement pour le match France-Uruguay.

Après la pluie, le beau temps


Pas plus loin que dans le bar du coin, nous prenons place face au spectacle et à la horde de supporters/poivrots uruguayens. Pour notre plus grand bonheur la France est championne, chaque client du bar vient personnellement nous féliciter, ça fait plaisir, on se sent importants. Très fairplay, ils nous expliquent que si nous avions été des Argentins ou des Brésiliens, nous ne serions sans doute pas sortis du bar sans avoir droit à une petite bagarre générale. En effet, les rivalités footbolistiques sont importantes en Uruguay notamment avec ces deux géants de voisins. Aussi ne faut-il jamais comparer un Uruguayen à un Brésilien ou encore ne jamais boire son maté avec une cuillère argentine. Nous discutons un peu avec les Uruguayens du bar qui nous invitent cordialement à y repasser.

Une fois rentrés à casamarilla, nous nous préparons pour aller manger un chivito (sorte d'hamburger géant d'ici) avec Elyse et deux de ses amis. Nous allons à pied chez Marcos, une franchise de Montvideo qui détient 4 ou 5 restaurants de Chivitos. On commande et là, aucune déception quand à la taille. Pain, piments, poivrons rouges et verts, oeuf, bacon, steak, tomate, salade. La marche du retour fut difficile. Simon fut le seul à terminer. Chivito, check.


Chivito



samedi 13 juillet 2013

Barrio Reus

Jour 17

Vendredi. Presque le week-end. Enfin pour moi week-end à 13H, je décide de prendre mon après-midi pour aller visiter un peu avec Simon. Yoann a répétition lui, il reste donc au SODRE.


Avec Simon, nous choisissons el barrio reus (quartier juif de Mtv) pour ce vendredi après-midi. Quelques éclaircies, on en profite pour y aller à pied. Après une marche de 45min, on tombe sur ce petit quartier. Aux premiers abords, ce sont des rues vides, pleines de tags, les pavés dont défoncés et les chiens errants font également parti du paysage. Pas très accueillant. Finalement, on débouche sur le centre du quartier où se trouvent de nombreux commerces avec de bonnes affaires à la clé. On y trouve beaucoup de vêtements (vieilles cargaisons La Redoute par exemple), de magasins de souvenirs ou encore des drapeaux de l'Uruguay à tous les coins de rue. Passée la grande rue, nous trouvons la rue tant recherchée : calle Emilio Reus. C'est une ancienne rue qui témoigne de la culture juive en Uruguay. Les maisons sont de toutes les couleurs et des murs peints ainsi que des inscriptions ornent les façades. Cependant, encore une fois, cette magnifique rue témoigne du manque de soin des uruguayens. Visiblement, cet endroit est livré à lui-même, sans rénovations, avec de multiples dégradations apparentes et mal fréquenté. Je m'arrête très rapidement pour prendre quelques photos, tout en ayant soin de cacher l'appareil sous mon manteau. Je n'avais évidemment pas pris de sac à main, c'est plutôt déconseillé.


Calle Emilio Reus

Un magasin Simon dans le barrio reus



Nous continuons notre ballade dans le barrio reus et tombons sur el mercado agricola (le marché agricole). Entièrement rénové en 2012, il est la preuve qu'avec un peu d'application, les Uruguayens peuvent faire les choses bien. Ces grandes halles modernes proposent de nombreuses boutiques avec maraîchers, bouchers, poissonniers, artisans, fleuristes, bièrerie, glacier, restauration rapide, chivitos, machine à yaourt et j'en passe. Nous nous arrêtons boire une bière artisanale, pour goûter. Il faut préciser que les Uruguayens sont très fiers de leurs alcools. Il attachent beaucoup d'importance au fait qu'ils produisent eux-mêmes du bon vin et de la bière. Les stars sont la Patricia et la Pilsen qui ne sont pas très fortes en goût mais bon marché.

Mercado Agricola

A l'intérieur du marché agricole




Quand nous sortons la nuit est tombée. Pour ne prendre aucun risque, nous prenons un taxi et rentrons à casamarilla. Nous ne sortons pas car demain a lieu le match Uruguay-France et nous entendons bien profiter de notre samedi soir, quel que soit l'issue du match. Et oui, avec un petit budget dans ce pays où la vie est chère, on choisit nos sorties !



vendredi 12 juillet 2013

La nueva sede

Jour 16

Métro, boulot, dodo. Non en fait bus, boulot, dodo. Cela résume bien cette journée, somme toute très normale. Nous commençons à préparer la tournée (gira) européenne de la Orquesta Juvenil del SODRE en contactant des salles de concert et en préparant un dossier. Nous avons tout de même la chance de tester des alfarores au goûter : cacahuettes, chocolat et dulce de leche pour moi, noix de coco et dulce pour Elyse et Yoann. Les alfarores sont des pâtisseries très très très appréciées ici, en même temps c'est délicieux.

Delante del SODRE


Le temps est abominable, Simon ne peut même pas sortir se promener. Au programme de la journée : pluie, pluie torrentielle, orages, re-pluie et nuit à 15H. Joyeux. Nous rentrons manger et dormir. Simple et efficace.

Ensayo


N.B : le retour du soleil est prévu pour lundi. Courage.





Jour 15

Nous quittons Simon en plein cours d'espagnol pour aller travailler. Luisa, la secrétaire, nous emmène directement visiter les nouveaux locaux que nous occuperons dans une semaine, un mois, 4 mois. Comme d'habitude, c'est du "mas o menos", on ne sait pas trop quand ça sera fini. En tout cas les nouveaux locaux sont magnifiques, blanc et gris en majeures, parquet et moquette plutôt smart  et un toit en verrière qui permet de faire pénétrer la lumière. Une chance, ce nouveau sede (siège social) se trouve juste en face du Sodre. Les bureaux seront séparés (Ariel aura le sien tout comme Claudia, Ana, Bruno, Luisa et les autres) et nous disposerons d'une pièce lumineuse pour manger ainsi que d'une cuisine et de banos (toilettes) tout nouveaux tout beaux. Nous avons très hâte de déménager.

La nueva sede


La journée se passe, je termine mon dossier de patrocinio et Yoann répète avec les violons pour se préparer au prochain concierto qui aura lieu le 23 juillet. Les traditionnelles courses nous attendent en  rentrant.

La nueva sede



N.B : certes, les uruguayens ne sont pas de supers écolos (ils donnent des milliards de sacs plastiques à la caisse + les pots d'échappement des bus...) mais certaines choses seraient à copier comme les yaourts qui se trouvent en majorité sous la forme d'une grosse brique d'1L en plastique souple. Le système des bouteilles en verre et de coca retornables est également une bonne idée. Mais ça, j'en ai déjà parlé.

mercredi 10 juillet 2013

Un poco de historia

Jour 14

La journée commence comme toute journée de semaine. Arrivés au Sodre à 10h30, nous attendons et préparons notre meeting de midi qui doit nous réunir avec Bruno et Claudia. Mais à midi, toujours personne. Pas de Bruno, pas de Claudia. Ca doit être courant en Amérique du Sud apparemment, les réunions sont plus ou moins respectées/annulées. No sé :). On ne se laisse pas abattre pour autant et décidons de quitter le travail à 15h30 (oui, nous sommes maîtres de nos horaires).

Simon nous rejoint à la Plaza de la Independencia et nous partons caminar (marcher/se promener). Nous passons devant Comisaria de la mujer, un lieu réservé aux femmes victimes de violences conjugales. L'Uruguay a engagé plusieurs campagnes importantes sur les violences faites contre les femmes et tout est mis en oeuvre pour réduire ces tragiques incidents. Le projet "Uruguay unido para poner fin a la violencia contra las mujeres, las adolescentes y las ninas" gagne du terrain et est reconnu dans le monde entier (http://www.onu.org.uy/novedades/149-la-lucha-contra-la-violencia-de-g%C3%A9nero-gana-terreno-en-uruguay).

Morts de faims, nous arrivons devant un petit restaurant qui propose des pâtisseries très appétissantes. Forcément, on rentre. Nous avons dégusté plusieurs tartes et gâteaux vraiment délicieux : un alpino para mi (sorte de petite tour faite de chocolat, meringue, biscuit mou et mousse au chocolat), une tarte à 3 couches (crème fouettée, chocolat et flan) pour Simon et une part de gâteau (meringue, crème fouettée et pêche)  pour Yoann. Un régal. Les serveurs sont très gentils, les cuisiniers nombreux. Ah oui, car il faut le dire, en Uruguay il n'y a pas ou peu de chômage. On emploie les gens à tour de bras. Les magasins d'opérateurs mobiles sont blindés de salariés, les restaurants aussi. Mais ce n'est pas tout. Dans la rue il n'y a pas d'horodateurs mais des individus employés pour surveiller les voitures et récupérer l'argent du parcmètre.

Nuestros postres


Rassasiés, la pluie nous empêche de nous promener plus longtemps fuera (dehors). Nous allons donc visiter Punta Carretas, un des plus gros centre commercial de Montevideo. Arrivés devant, nous découvrons tout le caractère historique du site. En effet, ce centre commercial a été construit sur la Penitenciaria de Punta Carretas, c'est en fait, l'ancienne prison de Mtv. Chaque magasin correspond à une ancienne cellule pour les prisonniers. Mais le lieu a été magnifiquement rénové et il invite cordialement à faire une bonne sortie shopping. Nous passons ainsi devant Manos del Uruguay, magasin qui propose des articles faits main, dans de l'authentique cuir et laine uruguayens. C'est cher mais d'une qualité sans pareilles. Cette association à but non lucratif fondée en 1968 fait travailler les femmes artisanes des milieux ruraux en Uruguay et a reçu l'accréditation de commerce équitable (World Fair trade organization). Ci joint, le site qui montre leurs produits et décrit leur façon de concevoir les choses (http://www.manos.com.uy/ ).

Manos del Uruguay



Les restes de la prison de Punta Carretas 



Une fois notre petit tour terminé, nous prenons un taxi uruguayen car il pleut des cordes et casamarilla n'est pas reliée à Punta Carretas par le bus. La particularidad de los taxis uruguayos. Tout un protocole à respecter. Pour prendre un taxi, un homme vous fait faire la queue, vous lui donner un pourboire, puis le taxi lui donne un pourboire, puis vous donnez un pourboire au taxi. Le taxi est ici un moyen de transport bon marché et sympathique même si les chauffeurs sont séparés des clients par une vitre. Nous voilà rentrés.

N.B : il y avait un cirque à l'intérieur du centre commercial. Eh oui, c'est la dernière semaine des vacances d'hiver pour les enfants ici.

Los ninos mirando al circo



mardi 9 juillet 2013

Salsa

Jour 13

Journée enrichissante. Elyse, notre recruteuse française, très dévouée à la Fondation est arrivée. Nous passons une journée au Sodre et elle nous aiguille plus dans notre travail. Le dossier de patrocinio avance et nous envisageons de modifier le site internet. Nous déjeunons dans une petite brasserie pour manger un plat chaud. Après notre journée de travail, Simon vient me chercher.
Nous cherchons en vain Manos de Uruguay, une boutique qui vend des pulls en laine, tricotés main par une association de femmes qui tricotent la laine des moutons du campo. Tant pis, on cherchera mieux demain. Après une petite ballade dans les rues de Montevideo, nous allons à notre premier cours de salsa.

Yoann préfère regarder mais Michèle, Elyse, Simon et moi nous lançons. Elyse et Michèle sont des pros. Simon et moi c'est autre chose. Au final que de sueur, de rires et de plaisir. C'était vachement marrant. Notre professeure de danse désespère mais nous on rigole bien. On envisage même d'y retourner (3,5€ pour l'heure, c'est très abordable) la semaine prochaine.
http://www.salsacompany.com.uy/



Simon et moi, dans quelques cours (mouhahah)





NB : Un oiseau a gentillement fait ses besoins sur mon épaule cet après-midi. Cordialement.

dimanche 7 juillet 2013

Day off

Jour 12

Levés difficilement, Pépé, Raul et Fédérico nous emmènent, Simon et moi, à une grande feria (marché) nommée Piedras blancas dans le quartier de Maronas au Nord de Mtv. Nous ne savons pas trop à quoi nous attendre.
Arrivés sur le "marché" que de surprises. On y vend de tout, mais vraiment de tout. Comme le citait Mr Marionnaud, mon prof de physique chimie au collège, "Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme".

En effet on retrouve de tout : pièces détachées de n'importe quoi, chaussures et vêtements miteux, vieux vélos, vaisselle cassée, légumes posés à même le sol, viande entreposée au soleil et cuite sur place par terre à côté du fumier de cheval, chiens, coqs, oiseaux, cochons dinde, poissons, tortues à vendre, ipods et autres fonds de poches des touristes peu vigilants, cartouches (à peine 6€), contrefaçons, ou encore sabres et scies pour se faire respecter de son voisin.

Un joyeux mélange de Villaverde, le maraîcher du coin et la brocante du 15 août. Les vendeurs sont pour la plupart ceux qui ramassent les poubelles dans les calèches poubelles (ils doivent sûrement faire le tri avant de tout emmener dans les décharges à ciel ouvert qui se trouvent en périphérie de la ville).

Raul et Pépé nous font goûter une torta frita (galette de farine où l'on peu rajouter du sucre). Une expérience culinaire intéressante mais pas épatante à la dégustation.

Une fois rentrés, c'est un dimanche de repos et de tranquillité à la maison. Bon dimanche !



Las Ramblas en début de semaine, sous le soleil



N.B : au supermarché on achète les bouteille en verre (coca, bière, vin) et on doit les retourner au magasin une fois terminés. En échange, on reçoit des pesos ! Plutôt cool pour l'environnement et pour le portefeuille !


Ensayos

Jour 11

Après deux petits skypes qui font bien plaisir, la journée commence paisiblement. La finale de Wimbledon rassemble les foules à Casamarilla. On salue d'ailleurs la victoire de Marion B. Un petit footing me permet de découvrir le Parque Rodo à côté de chez nous. Il est très vert, mais serait plus plaisant avec le soleil.
Simon et moi partons dans l'après-midi nous promener dans le centre. Le samedi uruguayen n'est pas le samedi français. 2 à 3 fois moins de bus, tout est fermé, pas un chat dans la rue. Avec le temps gris et les feuilles mortes, de quoi se tirer une balle. Heureusement dans le centre nous trouvons tout de même le mercado de los artesanos (marché des artisans). Ce merveilleux petit endroit vous fait découvrir les artisans locaux qui produisent cuir, peintures, bijoux, petites boîtes en bois, sandales en cuir... Les prix sont élevés mais la main d'oeuvre est sûre.

Delante del Mecado de los Artesanos



Après cette petite promenade, nous envisageons une petite soirée avec nos coloc français. L'Uruguay a gagné (contre l'Espagne au foot) alors nous espérons qu'il y aura de l'ambiance de rue. Eh oui, car l'Uruguay est un pays de footeux. Devant la Intendencia (mairie de l'avenue du 18 juillet), se pressaient une petite centaine de personnes pour visionner le match sur écran géant dans la rue. N'oublions pas de mentionner le Musée du foot qui est LE musée de Mtv, les cafés qui ne diffusent QUE du foot, les voitures qui klaxonnent sans arrêt DES QUE l'Uruguay marque.... Bref, nous espérons passer une bonne soirée (et effectivement elle fut bonne!).

N.B : pour les amateurs sachez que la Playstation 2 se vend encore à 250 dollars (américains) ici alors qu'en France plus personne n'en veut. La Playstation 3 n'est bien sûr pas encore sortie.


Jour 10

Nouveau jeu a Casamarilla : le ping-pong. Simon et moi sommes ravis, on s'amuse comme des ptits fous. Après quelques parties, nous partons au boulot à 13h30 pour une réunion avec notre "chef' Claudia. A 16h, nous assistons à une réunion importante avec Ariel, le chef d'orchestre et patron de l'ONG. Le discours est magique, plein d'humanité, d'humilité, de joie et de force. Bien différent d'une réunion classique en France. Succession de métaphores, Ariel parle avec le cœur et donne des leçons de vie (c'est pas pour faire genre que j'écris ça c'est la vraie vérité vraie). Simon nous rejoint au Sodre, il visite les bâtiments et rencontre nos collègues de travail.


Ambiance de travail


Nous en profitons pour faire un tour des ensayos (répétitions) : violons, contrebasses, flûtes et cors résonnent dans tout l'edificio (bâtiment). Yoann reste regarder un peu plus longtemps la répétition et on lui promet un violon et une place dans l'orchestre pour son plus grand bonheur. Simon et moi rentrons et la soirée fût plutôt calme, partagée autour d'un repas avec la plupart des colocataires.