mercredi 10 juillet 2013

Un poco de historia

Jour 14

La journée commence comme toute journée de semaine. Arrivés au Sodre à 10h30, nous attendons et préparons notre meeting de midi qui doit nous réunir avec Bruno et Claudia. Mais à midi, toujours personne. Pas de Bruno, pas de Claudia. Ca doit être courant en Amérique du Sud apparemment, les réunions sont plus ou moins respectées/annulées. No sé :). On ne se laisse pas abattre pour autant et décidons de quitter le travail à 15h30 (oui, nous sommes maîtres de nos horaires).

Simon nous rejoint à la Plaza de la Independencia et nous partons caminar (marcher/se promener). Nous passons devant Comisaria de la mujer, un lieu réservé aux femmes victimes de violences conjugales. L'Uruguay a engagé plusieurs campagnes importantes sur les violences faites contre les femmes et tout est mis en oeuvre pour réduire ces tragiques incidents. Le projet "Uruguay unido para poner fin a la violencia contra las mujeres, las adolescentes y las ninas" gagne du terrain et est reconnu dans le monde entier (http://www.onu.org.uy/novedades/149-la-lucha-contra-la-violencia-de-g%C3%A9nero-gana-terreno-en-uruguay).

Morts de faims, nous arrivons devant un petit restaurant qui propose des pâtisseries très appétissantes. Forcément, on rentre. Nous avons dégusté plusieurs tartes et gâteaux vraiment délicieux : un alpino para mi (sorte de petite tour faite de chocolat, meringue, biscuit mou et mousse au chocolat), une tarte à 3 couches (crème fouettée, chocolat et flan) pour Simon et une part de gâteau (meringue, crème fouettée et pêche)  pour Yoann. Un régal. Les serveurs sont très gentils, les cuisiniers nombreux. Ah oui, car il faut le dire, en Uruguay il n'y a pas ou peu de chômage. On emploie les gens à tour de bras. Les magasins d'opérateurs mobiles sont blindés de salariés, les restaurants aussi. Mais ce n'est pas tout. Dans la rue il n'y a pas d'horodateurs mais des individus employés pour surveiller les voitures et récupérer l'argent du parcmètre.

Nuestros postres


Rassasiés, la pluie nous empêche de nous promener plus longtemps fuera (dehors). Nous allons donc visiter Punta Carretas, un des plus gros centre commercial de Montevideo. Arrivés devant, nous découvrons tout le caractère historique du site. En effet, ce centre commercial a été construit sur la Penitenciaria de Punta Carretas, c'est en fait, l'ancienne prison de Mtv. Chaque magasin correspond à une ancienne cellule pour les prisonniers. Mais le lieu a été magnifiquement rénové et il invite cordialement à faire une bonne sortie shopping. Nous passons ainsi devant Manos del Uruguay, magasin qui propose des articles faits main, dans de l'authentique cuir et laine uruguayens. C'est cher mais d'une qualité sans pareilles. Cette association à but non lucratif fondée en 1968 fait travailler les femmes artisanes des milieux ruraux en Uruguay et a reçu l'accréditation de commerce équitable (World Fair trade organization). Ci joint, le site qui montre leurs produits et décrit leur façon de concevoir les choses (http://www.manos.com.uy/ ).

Manos del Uruguay



Les restes de la prison de Punta Carretas 



Une fois notre petit tour terminé, nous prenons un taxi uruguayen car il pleut des cordes et casamarilla n'est pas reliée à Punta Carretas par le bus. La particularidad de los taxis uruguayos. Tout un protocole à respecter. Pour prendre un taxi, un homme vous fait faire la queue, vous lui donner un pourboire, puis le taxi lui donne un pourboire, puis vous donnez un pourboire au taxi. Le taxi est ici un moyen de transport bon marché et sympathique même si les chauffeurs sont séparés des clients par une vitre. Nous voilà rentrés.

N.B : il y avait un cirque à l'intérieur du centre commercial. Eh oui, c'est la dernière semaine des vacances d'hiver pour les enfants ici.

Los ninos mirando al circo



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