Après deux petits skypes qui font bien plaisir, la journée commence paisiblement. La finale de Wimbledon rassemble les foules à Casamarilla. On salue d'ailleurs la victoire de Marion B. Un petit footing me permet de découvrir le Parque Rodo à côté de chez nous. Il est très vert, mais serait plus plaisant avec le soleil.
Simon et moi partons dans l'après-midi nous promener dans le centre. Le samedi uruguayen n'est pas le samedi français. 2 à 3 fois moins de bus, tout est fermé, pas un chat dans la rue. Avec le temps gris et les feuilles mortes, de quoi se tirer une balle. Heureusement dans le centre nous trouvons tout de même le mercado de los artesanos (marché des artisans). Ce merveilleux petit endroit vous fait découvrir les artisans locaux qui produisent cuir, peintures, bijoux, petites boîtes en bois, sandales en cuir... Les prix sont élevés mais la main d'oeuvre est sûre.
Delante del Mecado de los Artesanos |
Après cette petite promenade, nous envisageons une petite soirée avec nos coloc français. L'Uruguay a gagné (contre l'Espagne au foot) alors nous espérons qu'il y aura de l'ambiance de rue. Eh oui, car l'Uruguay est un pays de footeux. Devant la Intendencia (mairie de l'avenue du 18 juillet), se pressaient une petite centaine de personnes pour visionner le match sur écran géant dans la rue. N'oublions pas de mentionner le Musée du foot qui est LE musée de Mtv, les cafés qui ne diffusent QUE du foot, les voitures qui klaxonnent sans arrêt DES QUE l'Uruguay marque.... Bref, nous espérons passer une bonne soirée (et effectivement elle fut bonne!).
N.B : pour les amateurs sachez que la Playstation 2 se vend encore à 250 dollars (américains) ici alors qu'en France plus personne n'en veut. La Playstation 3 n'est bien sûr pas encore sortie.
Jour 10
Nouveau jeu a Casamarilla : le ping-pong. Simon et moi sommes ravis, on s'amuse comme des ptits fous. Après quelques parties, nous partons au boulot à 13h30 pour une réunion avec notre "chef' Claudia. A 16h, nous assistons à une réunion importante avec Ariel, le chef d'orchestre et patron de l'ONG. Le discours est magique, plein d'humanité, d'humilité, de joie et de force. Bien différent d'une réunion classique en France. Succession de métaphores, Ariel parle avec le cœur et donne des leçons de vie (c'est pas pour faire genre que j'écris ça c'est la vraie vérité vraie). Simon nous rejoint au Sodre, il visite les bâtiments et rencontre nos collègues de travail.
Ambiance de travail |
Nous en profitons pour faire un tour des ensayos (répétitions) : violons, contrebasses, flûtes et cors résonnent dans tout l'edificio (bâtiment). Yoann reste regarder un peu plus longtemps la répétition et on lui promet un violon et une place dans l'orchestre pour son plus grand bonheur. Simon et moi rentrons et la soirée fût plutôt calme, partagée autour d'un repas avec la plupart des colocataires.
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