jeudi 4 juillet 2013

Déjà une semaine

Jour 8

Eh oui, déjà une semaine de faite. Revenons tout de même sur la fin du jour 7. Après être rentrés du travail, Yoann est allé déguster chez Michèle un bon boeuf bourguignon et Simon et moi sommes restés à la Casamarilla avec nos colocataires. Nous avons rencontré les français, ici depuis février. Ils nous ont fait découvrir la parilla : une petite explication s'impose. Dans une grande cheminée, est installé un feu à droite, sur une grille. à gauche, se trouve une autre grille où l'on dispose les pièces de viande, les boudins, les poivrons qui sont remplis d'oeuf et de fromage ou encore le pain pour qu'il grille. Grâce au feu de droite, des braises tombent dans le bas de la cheminée. Il ne reste plus qu'à déplacer ces braises sous la grille où se trouvent les aliments pour qu'ils cuisent. Ce système bien connu en Uruguay est fort convivial mais plutôt long  (mieux vaut allumer le feu une heure avant de mettre la viande à griller). La parilla (en uruguayen prononcer [paricha] ) est le nom donné à la grille où sont placés les morceaux de viande. Nous nous sommes donc régalés et avons passé une bonne nuit.

La parilla


Le lendemain, on retarde notre arrivée au Sodre, histoire de ne pas arriver les premiers. Nous partons alors que Simon prend son 2ème cour avec Ines. A 11h bien tassées, nous sommes pourtant encore une fois les premiers. Demain on tente le 11h30.
Cependant, la journée est plus motivante que la précédente. Nous établissons une liste d'entreprises à contacter et c'est parti. Retour à la campagne de renouvellement des associations de l'EMLYON, janvier 2013. Après une succession de mails de "démarchage", qui n'ont pour l'instant eu aucune réponse, on espère.

La mini cooper de chez nous en Uruguay : La vedette Cocinelle


Nous avons déjeuné dans la Ciudad Vieja et avons profité du soleil pour faire un petit tour de quartier.
Ciudad Vieja es un barrio financiero y turistico. Plusieurs banques mondiales sont regroupées ici à côté de quelques ministères qui auraient bien besoin d'un ravalement de façade. A leurs côtés, plusieurs petits restaurants mériteraient d'être testés : une librairie où l'on peu manger en écoutant des groupes de jazz classique, un nouveau restaurant appelé Panini qui propose du bon pain français, el Estrecho, un restaurant où tout le monde mange sur le bar sans connaître son voisin ou encore La crêperie qui propose des crêpes (qui n'ont malheureusement rien de breton) et des cours/démonstrations de tango et salsa.
La oficina de Correos (pour toi Papa, on y trouve les plus beaux timbres d'Uruguay)
Le Ministère des énergies minières, qui aurait bien besoin d'être rénové


Por la tarde (le soir), nous rejoignons nos nouveaux amis français pour boire un verre (ça sera pina colada pour moi) et partager le repas avec eux. L'ambiance est très bonne à Casamarilla. Malgré le peu d'eau chaude pour la douche, nous sommes bien lotis. Des chauffages d'appoint dans toutes les chambres, Mabel la femme de ménage qui veille à ce que la casa soit limpia todos los dias, Raul et Pepe qui font tout pour nous mettre à l'aise... nous ne sommes pas à plaindre. Le feu qui crépite tous les jours dans la cheminée est bien agréable !

Ciudad Vieja


N.B : Dans le point bus j'ai oublié de dire qu'ils étaient tous différents, ils doivent sûrement être récupérés d'un peu partout !

1 commentaire:

  1. Mathieu vient de découvrir ton blog et envisage de prendre la mer pour vous rejoindre!!!!!

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